Carrie a été doublée. Et là voilà perdue au beau milieu de Kohat. Heureusement, Arman est là pour la récupérer. « Que fais-tu ? ». « J’écris quelque chose que je risque d’oublier ». Direction —> Aéroport de Bagram. « Combien de temps ? ». « Six heures si nous avons de la chance ». […] « Et si votre armée se mettait à chercher Jalal Haqqani plutôt que de poireauter dans leur station à ne rien faire ? » demande John Zabel, nouveau conseiller spécial de Ben Hayes, à l’ambassadeur de l’Afghanistan. « Ou seraient-ils trop occupés à déployer des missiles mobiles nucléaires tout le long de votre frontière ? En direction de nos troupes à Jalalabad ?». « M. le Président… » répond l’ambassadeur. « Si votre armée traverse le Pakistan, nous nous défendrons avec tout l’arsenal mis à notre disposition ». Et c’est ainsi que les menaces fantômes devinrent des menaces tangibles.
Du métal dans l’huile de l’hélicoptère qui transportait le président. Voilà ce qui a fait tout dérailler. Voilà ce qui a enclenché ces menaces fantômes. Et le pire, dans cette histoire, est que la vérité pourrait bien ne jamais être révélée. À moins que Carrie, et elle en est capable, ne trahisse son mentor et père de coeur, Saul. Objectif —> Connaitre le nom de l’allié russe. Et comme si une vie ne suffisait pas, nous voilà à devoir composer avec celles de l’équipe spéciale dont Carrie a transmis les coordonnées à la police locale. Parce qu’ils la poursuivaient et qu’elle ne pouvait pas se faire capturer. Je n’ose imaginer dans quel état se trouve Jenna Bragg vu que c’est elle qui a fait fuiter l’information à Carrie. Puis que dire de ce taliban, Agha Jan, qui souhaitait la paix et se retrouve à déclencher une nouvelle guerre ? Dans l’unique but de protéger sa famille. Homeland est impitoyable et nous le prouve d’épisode en épisode. J’ignore s’il y aura un soupçon de lumière au bout du tunnel mais une chose est certaine —> Beaucoup trop de vies ont d’ores et déjà été perdues.