Finalement, Ippo est parvenu à écarter le danger du pot de l’infortune, ahah. En payant de sa propre personne mais il faut ce qu’il faut ! Mis à part le coté humoristique de ce chapitre de transition, c’est surtout une phrase de Takamura qui accapare l’attention. « Comparé à ce qu’il endure, ma souffrance n’est rien ! ». Makunouchi étant trop « idiot » pour comprendre le sens de de ces mots, Morikawa compte sur ses lectrices et lecteurs pour faire le lien. La personne dont parle Taka, ce n’est pas cet enfant qu’il a sauvé d’un accident de voiture. C’est le coach. Ça a toujours été le coach. Plus les semaines défilent, plus sa santé se fait déclinante. Le fait que George-Son dissémine des petits indices ci et là a pour objectif d’amoindrir la souffrance et le choc lorsque la faucheuse frappera pour de bon.
Cette tactique, pas mal de mangaka l’utilisent en vue de préparer leur lectorat à la disparition de personnages iconiques. Particulièrement dans les shonen vu que la cible de base reste les adolescent(e)s. L’un des auteurs ayant le plus souvent recours à ce « dark teasing » est sans conteste Masashi Kishimoto (Naruto/Boruto). C’est d’ailleurs grâce à cette anticipation que l’oeuvre fait partie des shonen les plus dramatiques en termes de morts. Là où, dans le cas de Hajime no Ippo, il s’agirait d’une première. Et quelle première .Le coach est le Père fondateur. Le paternel spirituel de Makunouchi après que celui-ci ait perdu son père biologique bien trop tôt. Nul doute que cet événement résonnera à jamais dans nos coeurs. Je ne suis absolument pas pressé… Allez, la suite ! Pour l’heure, le pot de l’infortune devrait continuer à se concentrer sur notre Faucon Royal. Dire que ce satané Keith Dragon est parvenu à atterrir en dépit d’un typhon ! Sa chance ne semble pas usurpée ! Loin de là !
