Encore un chapitre intense au point de nous transporter au sein de l’arène mexicaine ! « Machismo » —> Voilà le Cri du Coeur que n’a de cesse de pousser Sendo et qui le rend si apprécié des Mexicains ! Cette volonté déraisonnée de tout donner et au diable les conséquences ! Qui plus est, les Japonais ont toujours su insuffler une frayeur assez unique à l’adversaire dans la mesure où ils sont prêt à abandonner leur vie sur le champ de bataille. Après tout, le kamikaze (porter une attaque en se suicidant) est un terme nippon qui a donné bien des sueurs froides aux Américains lors de la deuxième guerre mondiale. J’imagine que la culture du bushido (le code des samouraï) y est pour beaucoup dans cette ténacité hors du commun.
Malgré tout, le coach de Takeshi, Yanaoka, n’est pas dupe. Un fossé sépare son poulain et Gonzales. Rendez-vous compte —> En dépit d’un palmarès similaire (nombreux K.O. et deux défaites face au même homme), le fait est que Alfredo n’a perdu qu’en face de Ricardo Martinez. Soit un génie même parmi les champions mondiaux. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il s’agit d’un Takamura-bis (Takamura est unique en son genre) mais on s’en rapproche. À coté, Sendo a perdu deux fois face à l’homme qu’a vaincu Gonzales. C’est vous dire à quel point les probabilités d’une victoire sont minces ! Machismo ou pas, il va falloir quelque chose de plus pour que Takeshi retourne la vapeur. Et j’avoue ne pas savoir quand cela se produira. Le seul fait qui me parait acquis est que Sendo deviendra plus fort au terme de ce duel. Qu’importe qu’il perde ou qu’il gagne. Qui plus est, je ne pense pas qu’il y aura de drame de type mort ou blessure grave. Je n’en étais pas aussi sûr au début du combat. Allez, la suite !
