Quelle intensité !!! À chaque chapitre du genre, je me prends à rêver d’une reprise de l’anime avec une S04. Imaginez deux secondes à quoi ressemblerait un tel combat s’il était adapté en qualité Sakuga ! Ça serait prodigieux, tout simplement ! Hélas, cela n’est pas d’actualité. Nous nous remettrons donc à la version papier et sa capacité à nous faire vibrer de chapitre en chapitre. Ici, Gonzales domine le combat après avoir été forcé de passer en mode « sauvage » par un Sendo déchainé. Pour autant, celui-ci montre qu’il est capable de renverser la vapeur d’un seul coup bien placé ! À la manière d’un Ippo ou d’un Takamura qui, du fait de leur force hors-normes, parviennent à distiller une tension permanente sur le ring. C’est d’autant plus vrai avec Sendo et ses redoutables smashs du bas qu’il maitrise comme il faut.
Mais, encore une fois, quel adversaire ! S’il n’y avait pas eu l’exception parmi les exceptions, Ricardo Martinez, il est probable que Gonzales se serait accaparé le titre depuis belle lurette. Il a toute de l’étoffe d’un champion du monde. La technique. La force. La sauvagerie. Tout respire le niveau mondial chez lui. Ippo n’avait aucune chance pour commencer. Qu’en est-il de Sendo ? Je ne cesse de me le demander. Qu’importe sa progression, ses deux défaites successives face à Makunouchi restent gravées dans le marbre. Takeshi lui-même en a conscience. Et la seule façon pour lui d’avancer vers un renouveau est de vaincre « L’homme qui a vaincu Makunouchi ». Réaliser l’exploit ! J’ignore toujours comment cela se fera, ahah. Sendo est déchainé, certes, mais Gonzales l’est tout autant. Et sa technique est supérieure en tout point à celle du tigre. J’imagine que le coach, Yanaoka, finira par insuffler la force nécessaire à son poulain pour qu’il se surpasse. Ça lui permettrait d’être un peu plus mis en avant, au passage. Tant il demeure effacé par la présence du bestiau ! Allez, la suite