Dur chapitre. Malgré la victoire de Kimura-san, la défaite du pauvre Ryuichi Hayami pèse sur les esprits. À commencer par l’intéressé qui, à fleur de peau, s’en prend à la troupe parce qu’elle fête trop fort le « sacre » de Kimura. Je ne sais que penser de sa ténacité. Manifestement, et contrairement à Ippo, on est sûr à 100% que le corps de Hayami-san a subi des dégâts irrémédiables. Pourquoi s’entêter dès lors à vouloir devenir Champion du Japon ? Le plus triste est que son club ne le laisse continuer uniquement parce que sa réputation de idol fait vendre des tickets auprès des fangirls. Mis à part ça, Hayami-san ne dispose d’aucun coach, d’aucun second et d’aucun manager à ses cotés. Il est véritablement « seul contre le monde ». et plus personne ne croit en lui Le fait qu’on soit dans un shonen pourrait faire croire à une sorte de « récompense » au bout de xxx efforts mais George Morikawa a maintes et maintes fois prouvé qu’il s’attachait au réalisme de son oeuvre. Il n’y a qu’à voir les deux défaites consécutives de Ippo et sa retraite anticipée. Lequel enfonce d’ailleurs un peu plus le clou dans ce chapitre ! En disant qu’il ne voit « aucune raison » de retourner sur le ring.
Qui plus est, son agacement face à Hayami, lorsque celui-ci lui demande s’il compte rester un « second couteau » toute sa vie, s’explique par son adoration envers le coach. « Pas une seule fois je ne l’ai vu comme un second couteau » dit-il à Kimura. Voilà pourquoi Ippo se sent revivre en s’investissant dans le même métier que son « père de boxe ». Cela étant dit, il apparait évident que la fameuse « raison » fera son apparition à un moment ou un autre de l’histoire. Tout le monde veut voir Ippo franchir cette satanée ligne tracée par Takamura après sa défaite contre Gonzales ! Cela prendra du temps, et sans doutes des larmes, mais on y arrivera. Qui sait où en seront rendus Sendo et Miyata à ce moment… Allez, la suite ! Ça serait sympa que la victoire de Kimura-san permette au compère d’enclencher une dynamique similaire à celle de Aoki ! Il est temps que ces deux-là voient enfin la lumière !