Et c’est un deuxième point d’affilée pour les Adlers qui, grâce à un puissant smash de Hoshiumi, parviennent à remonter les Black Jackal au score ! « Je marque et on égalise ! » rugit Romero en réalisant un service qui atterrit à l’opposé de sa zone de prédilection ! Mais Sakusa est aux aguets et parvient à renvoyer la balle ! Le joueur qui excelle en tout ! Il faut dire qu’outre son talent naturel, Kiyo’omi a la réputation d’être un perfectionniste. Ce qui explique pourquoi lui et Wakatoshi de l’équipe adverse s’entendent si bien. « Parce que nous allons au bout de nos rêves ». Sur ce, que le match continue ! Et que les meilleurs gagnent !!!
Et nous y voilà, le dernier tome de Haikyu! Avec un match de clôture qui ne pouvait pas être plus satisfaisant eu égard à la progression du personnage principal. Mais avant de parler d’Hinata, abordons la belle rivalité entre Sakusa et Wakatoshi ! Je me disais justement que ces deux-là n’avaient pas été suffisamment développés au cours de ce match. Haruichi Furudate le savait pertinemment et c’est pour cette raison que nous avons le droit à de superbes planches ! Consacrées à leurs efforts continus de se surpasser. Même en tant que « génies ».
Wakatoshi a même eu le courage de déconstruire son smash afin de conquérir le monde ! Grâce à son abnégation mais aussi à la détermination d’un père, pointure dans le domaine, à faire en sorte que son fils se consacre pleinement au volley. Quitte à ne pas exceller dans d’autres disciplines mieux vues de la société. Voilà une autre qualité de Haikyu!! —> La capacité à nous faire entrer en affect avec de nombreux protagonistes. Qu’ils soient principaux ou secondaires.
Et c’est un véritable tour de force vu la diversité du cast ! On s’y perd, d’ailleurs, mais c’est tout à fait normal. Haruichi-san a fait le maximum pour nous tenir au courant des devenirs de chaque joueur (ou, dans la plupart des cas, ex-joueurs) et c’est l’essentiel. « Que l’on ait continué ou non à faire du volley, nous persistons dans la ténacité ».
D’ailleurs, lire des shonen n’a fait que renforcer ce trait d’esprit chez moi. Cette volonté d’aller au bout de nos rêves. Qu’importe les difficultés, qu’importe le temps qui passe. Même après la mort. Bien sûr, la vie peut s’avérer cruelle mais, ici, chaque itinéraire de nos héros montre qu’ils n’ont jamais baissé les brais malgré les déconvenues. À commencer par notre star des débuts —> Shoyo Hinata ! Désormais capable d’affronter d’égal à égal une pointure telle que Wakatoshi en s’adaptant à n’importe quelle situation.
Voir Kageyama sourire malgré la défaite implacable des Black Jackal 3 sets à 1 réchauffe le coeur. En un sens, ahaha. Hormis Hinata, c’est Tobio qui, plus que quiconque, espérait que son rival puisse aller au bout de ses rêves. Il en prend la voie…. Sawamura peut être très fier de ses deux kohai ! Enfin, trois en comptant Tsukishima (league 2) !
Devoir dire adieu à l’un des mangas de sport les plus réussis de l’histoire est difficile. Très difficile. Mais j’ai l’impression, avec cette ultime rencontre et l’aperçu d’un match olympique de haute volée entre le Japon All-Stars et l’Argentine de Toru Oikawa, que c’était le bon moment. Merci, Haruichi Furudate. Et bonne chance pour vos projets futurs ! « Tous ensemble, nous irons au bout de nos rêves ! ». C’est la promesse d’une vie.