Inarizaki espérait se retrouver face à des corbeaux aux ailes brisées, elle se retrouve face à des corneilles assoiffées de chair. D’où l’importance d’inclure à nouveau le capitaine, Kita Shinsuke, dans les rangs. Dès qu’il fait son apparition, Inarizaki se renforce à la fois sur le plan défensif et mental. Entre sa concentration imparable et l’impulsivité des jumeaux Miya, le leadership devrait être conservé. « Je ne fais pas partie des joueurs capables de changer le flux d’un match… » concède Kita. « Mais je peux au moins surveiller ceux qui font en sorte de nous amener vers la victoire ». De l’autre coté du filet, un capitaine semblable à Kita sur de nombreux points. « Je n’ai jamais été un génie… » admet, le coeur serré, Daichi Sawamura. « Mais j’aime ce sport et j’aime mon équipe ! ». « Oui… » conclut Kita. « Toi et moi sommes sur le même bateau ».
J’ai dû m’arrêter à plusieurs reprises durant le match tellement celui-ci était intense, ahahah. Je me demande quelle rencontre je trouve la plus intense entre celle-ci, la revanche contre Aoba Johsai et la finale des qualifications du Tournoi du Printemps contre Shiratorizawa. Le moment où Tanaka marque une frappe directe et acérée sur la ligne de court alors que Inarizaki était sur sa balle de match… Bien sûr, le génie de Kageyama permet à tous ces exploits d’avoir lieu mais n’oublions pas qu’en arrière ligne, les réceptions et la sérénité de Sawamura-san assurent une cohésion indispensable. Pas étonnant que lui et Kita soient sur le même bateau. Ce n’est pas parce que l’on ne déborde pas de talent que l’on n’a pas pour autant sa place dans une équipe d’exception. « Tout ce qui compte, c’est de ne jamais s’avouer vaincu ! ». Haruichi Furudate nous prouve à nouveau à quel point il peut rendre des matchs d’apparence prévisible aussi imprévisibles !
8/10
*Coup de Coeur*
