Tohru est si heureuse de revoir Rin en bonne santé ! Heureuse au point de pleurer… Ce qui a le don d’exaspérer Isuzu-kun. « Arrête de sangloter !!! ». « D’accordddd ! » répond Tohru en s’épanchant de plus belle. « Est-ce le fait d’avoir la visite d’autant d’ami(e)s qui te met dans cet état ? » la taquine Kazuma. « Sur ces entrefaites… ». […] « Pourquoi ne veut-elle pas être hospitalisée ? » s’interroge Yuki alors que Rin et Honda s’amusent dehors. « Elle n’aime pas l’idée d’être cloitrée dans un hospice ou à même la demeure principale » répond l’ancien sensei de Yuki. « Akito l’avait enfermée, n’est-ce pas ? ». « Rin souhaite qu’on n’en informe pas Honda… » répond Haru. « Et elle ne veut plus rien avoir à faire avec Akito ». De même pour lui. D’autant plus depuis qu’un fragment du lien qui le reliait à son dieu s’est effrité. « J’ai l’impression que tout est possible, désormais ». À l’aune du Dernier Banquet.
Ainsi donc le fait que tous les membres du zodiaque soient présents au sein d’une même génération est présage de bonne nouvelle ! Le « Dernier Banquet ». Une ultime réunion avant que chacune et chacun des maudit(e)s soient défaits de leurs liens une bonne fois pour toute. Enfin… Shigure est toujours aussi débile. « Le Chat est un don du ciel pour nous… Ou plutôt une excuse divine pour se complaire dans la discrimination d’autrui ». Certes, il agit ainsi pour déclencher quelque chose chez Tohru mais ça n’excuse rien, en soi. D’autant plus que la jeune femme se torture sur le fait qu’elle oublie peu à peu sa mère défunte depuis qu’elle a rencontré Kyo. Elle qui s’était jurée de lui laisser la première place dans son coeur.
Nous apprenons également que ce que veut « vraiment » Tohru, c’est Kyo. Plus que quiconque d’autre au sein du clan Soma. Voir une facette aussi humaine chez elle (l’égoïsme a toujours fait partie de la psyché individuelle) me réconforte. Ça et le fait qu’elle se soit mise à copier la manière de parler de son père afin de davantage lui ressembler. Parce que certaines mauvaises âmes prétendaient qu’elle n’était pas sa fille… Tohru a dû traverser deux immenses tragédies. La perte de son père puis celle de sa mère. On ne se remet ni de l’un, ni de l’autre et lorsque ces drames surgissent trop tôt alors tout s’écroule. Le fait que Honda soit encore debout et prête à aller de l’avant prouve à quel point elle est forte. « J’en voulais à mon père parce que je ne voulais pas qu’il me prenne ma mère… Alors j’ai tout fait pour qu’elle reste à mes cotés ». Et que dire de ce souvenir qui réémerge en Kyo ? Quel est son lien avec la mort de Kyoko ? Lui a t-elle vraiment dit qu’elle ne lui pardonnerait pas ? Je n’en crois pas un mot.
