« Tout s’est passé si soudainement… » se rappelle Kureno. « Une libération aussitôt suivie d’une malédiction ». […] « Tu te sens encore mal, Akito ? ». « Viens près de moi » se contente de répondre son Dieu. « Oui ». « Plus près ». « Oui ». « Tu resteras à mes cotés pour toujours, n’est-ce pas ? ». « Oui ». […] « Qui t’as dit que Haru et moi sortions ensemble ? » s’énerve, pour ne pas changer, Isuzu. « Heuuu… » bafouille Tohru. « Je ne m’en souviens plus ! ». À la bonne heure. « L’intuition féminine ? » finit par répondre l’effrontée au bon coeur. « Je ne crois pas que tu aies ce don ». « Af ! ». « Bref, nous avons rompu alors ne prononce plus jamais ce nom ! ». « Oh ! ». C’est à cet instant que Yuki entra dans leur chambre. Ce qui suscita aussitôt le départ de Rin. « Yuki ! » s’exclame Tohru. « Ton front ! ». « Ho, ça ? Je me suis opposé à Akito et il m’en a fait subir les conséquences, ahah ». Oui, petit à petit, le lien se distend. « Pour le mieux… » se convainc Tohru. « J’en suis persuadée ! ».
Ça, alors ! Je n’aurais jamais imaginé que Kureno soit parvenu à briser le lien qui l’unit à Akito ! Ce qui ne l’a pas empêché d’en rester prisonnier. Voilà ce qu’il entendait par « Une libération aussitôt suivie d’une malédiction ». Même après que la malédiction ait été levée, une soupape invisible continua de peser sur ses épaules. Parce qu’aux yeux d’Akito, ce lien est « tout ». Au point d’être perpétuellement angoissé à l’idée de le perdre. Au point de se transformer en monstre tyrannique. « Sans les membres du Zodiaque… » explique un Kureno dévasté à l’idée de ne plus revoir celle qu’il aime (Uo). « Akito mourra ». Et cela, Kureno ne peut s’y résoudre. « Elle qui est terrifiée et plus faible que quiconque ». C’est sur cette révélation tonitruante que nous clôturons la S02 de Fruits Basket ! Garnie d’émotions mélancoliques et de tristesse pérenne. La S03 promet d’être tout aussi éprouvante ! Si ce n’est davantage.