Enfin Kagura va t-elle revoir Kyo ! L’occasion de lui révéler ce lourd secret qui siège en elle. « Et la raison pour laquelle je t’aime ». […] « Akito-san est venu à la résidence d’été, n’est-ce pas ? » demande Ayame à son petit frère. « Désolé de ne pas avoir pu t’aider… Encore ! ». « Ce n’est r… ». « Voilà pourquoi je jure de guérir tes blessures du coeur en t’enveloppant dans mes bras ! Durant toute la nuit ! ». « Ça n’arrivera jamais !!! » hurle, terrifié, Yuki. Et c’est ainsi que les nouveaux départs commencèrent à défiler les uns après les autres. Celui de Tohru y-compris. […] « Merci d’avoir pris le temps de m’écouter » indique la jeune femme à l’encontre de Kazuma Soma. « Plaisir partagé… » répond le sensei de Kyo. « Quant à la tombe de mon grand-père, sachez qu’elle se situe loin de la résidence familiale ». « Ho… ». « Ce qui est une bonne nouvelle en soi ! Au moins, dans la mort, a t-il pu rejoindre l’extérieur ». « Kyo-kun… ». Le silence de Kazuma répondit à sa question. « Je veux la briser ! ». « Comm… ». « Je veux briser la malédiction du clan Soma ! ».
La détermination de la plus gentille des personnes n’est pas chose à prendre à la légère. Même lorsque tout semble figé par un destin implacable. Tohru luttera jusqu’au bout ! C’est fou comme, parfois, l’arrivée d’une personne dans votre vie est prompt à tout chambouler. C’est ce qu’a fait Tohru en permettant à chacun des membres Soma de prendre de nouveaux départs. Y-compris Kagura qui s’excuse pour s’être enfuie ce jour-là. Lorsquelle et Kyo n’étaient que des enfants et que le petit garçon s’était transformé en monstre. Tohru aurait-elle agi comme elle l’a fait si elle avait été aussi peu âgée ? Qu’importe. À cet instant, Kyo ne fut plus jamais capable d’éprouver un amour charnel à l’encontre de Kagura. Là où la jeune femme réalisa à quel point elle regretterait son comportement jusqu’à la fin de temps. Il y a toujours quelque chose de tragique et de déchirant lorsque la confession d’un amour sincère rencontre le silence d’un coeur qui ne s’ouvrira jamais. Cela fait partie de l’histoire de l’humanité et c’est ce qui, j’imagine, nous rend plus forts pour peu que l’on sache rebondir. Allez, la suite !
