Chaque fois qu’elle doit rentrer à la maison, Arisa Uotani s’attend au pire. Mais ce ne sera pas pour cette fois-ci. Comme toujours, son père est affalé sur le sol et regarde d’un oeil mort allez-savoir quelle émission de télé. Combien de temps avant qu’une personne ayant perdu goût à la vie ne décide d’en faire autant avec la sienne ? C’est triste à dire mais son père est en partie la raison pour laquelle Uo erre si souvent dans la rue. « Si seulement tu… ». […] « Haaa… » savoure Arisa Uotani alors qu’elle baigne dans la piscine de l’école. « Que l’été fait du bien ! ». Et le fait qu’il s’agisse à la base d’un cours de natation n’a aucune sorte d’importance. « Savourons la vie ! ». De son coté, Hanajima réalise qu’elle a perdu son élastique pour les cheveux. Ce qui la rend d’autant plus effrayante dans l’eau. Bah, tant pis ! « Hana-chan ! » crie Tohru. « J’ai trouvé un élastique en plus ! Tu vas pouvoir suivre le cours de natation ! ». Génial… Mais voyons le bon coté des choses —> Vaquer dans l’eau tout en ayant une vue plongeante sur Honda-kun en train de clapoter gaiement est une vision proche du paradis.
Kyo et Yuki qui ne savent plus où se mettre alors que Uo et Hanajima tentent d’acheter un maillot de bain à Tohru, ahahah. Trop chou ! Ça permet d’alléger un brin l’ambiance au vu de la noirceur de l’épisode. À vrai dire, je ne m’attendais pas nécessairement à ce que le passé de Arisa Uotani soit si dure. Abandonnée par une mère qui a préféré vivre une nouvelle vie avec un autre homme. Abandonnée par un père qui a préféré se laisser aller alors qu’il devait s’occuper de sa fille. Résultat —> Une adolescence menée dans la délinquance. Tout comme la mère de Tohru jadis. Auparavant, Uo l’idolatrait car elle voyait en elle une femme forte ayant décidé de semer la terreur dans les rues de Tokyo. Le légendaire Papillon Pourpre ! Et puis la jeune fille fut confrontée à la Kyoko Honda de la vie réelle. Véritable maman poule à mille lieux de l’image qu’elle s’en était faite. À cette époque, Tohru irritait Uo sans qu’elle ne sache pourquoi alors que la réponse était évidente. En face d’elle se trouvait le bonheur d’une fille aimée par sa mère. Au sein d’elle se trouvait le malheur d’une fille abandonnée par sa mère et délaissée par son père. Allez, la suite !
