Ha, Dragon Ball. À l’instar de One Piece, c’est un shonen culte avec d’énormes qualités (parfois indétrônées) et de gros défauts qui persistent au fil des années. Voire qui s’amplifient puisque nous grandissons entre temps et n’avons plus les mêmes attentes qu’alors. Cela étant dit, j’ai depuis longtemps accepté le fait que Dragon Ball ne serait jamais un cador en termes de profondeur scénaristique. Je garde l’espoir puisque l’espoir fait vivre, certes. Mais je ne tombes pas des nues lorsqu’un énième rebondissement scénaristique vient par magie tout réparer. Et cela avec, souvent, une simplicité formidable, ahah. Ici, on se retrouve avec un Monaito capable de guérir complètement les blessures de nos guerriers. Et un Freezer qui débarque en Deus Ex Machina avec sa forme héritée d’une nouvelle dimension. Mais quelle classe…
Voilà pourquoi on a tendance à tout pardonner à Dragon Ball ! La hype est souvent présente et, ici, voir Freezer achever sans détour Gas et Elec fait son effet. Quand bien même nous pouvons d’ores et déjà dire adieu à un ennemi (les Heeters) qui promettait pourtant de s’installer sur le long terme. Tu parles. Au final, à part Elec et Gas qui meurent pitoyablement (la mort du deuxième s’avère plus pathétique que celle du premier ceci-dit), tout le monde s’en sort bien. Il se peut même que nous revoyions Granola malgré le peu d’années qui lui restent.
D’ailleurs, est-ce vraiment le cas ? Je ne serais pas surpris que Toyotaro sorte un nouveau prétexte pour installer ce protagoniste sur la longue traine. Bref ! Ce fut un arc longuet mais relativement agréable. Avec une origin story de Bardock très appréciée. Hâte de voir la nouvelle dimension au devant du prochain arc. J’imagine qu’il y a un rapport avec la Salle du Temps et de L’esprit ? Il nous faudra patienter plusieurs mois avant d’avoir la réponse. En attendant, souhaitons de bonnes vacances à Toyotaro et Akira-san !
