Vu l’état dans lequel se retrouve sa jambe, Hibikuro ne pourra plus jamais poursuivre ses nobles ambitions. Pour autant, il est hors de question que l’argent qu’il a dérobé aux samouraï soit perdu. « Il va falloir que les villageois se révoltent ! Je dois les y aider et toi-aussi… » dit t-il à sa femme, Oku Ojiya. « Il faudra que tu transmettes à Dororo nos valeurs ». Mais Oku ne l’entend pas de cette oreille. « Si tu me dis où se trouve cet argent, je l’utiliserai pour Dororo… Grave-le sur mon dos » ordonne t-elle à son mari. « De cette façon, je ne le verrai pas et transmettrai la moitié de ton ambition ». Leur enfant se chargera de la seconde moitié. […] « Je vois… » réalise le vieil homme aveugle. « La carte apparait dès que ton corps se réchauffe ». Ici, en l’occurence, le motif est apparu dès que Dororo s’est prélassée dans ce fabuleux onsen. « Pour peu que vous parveniez à rendre à Hyakkimaru son corps… » poursuit t-il. « Il faudra réfléchir à la suite ». […] « Les rizières de vert et d’or ».
J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ces nouvelles pérégrinations. Quand bien même l’apparition de Num-Num et cette femme qui l’accompagne suscite la curiosité. Si Hyakkimaru ne les a pas pourfendu, c’est bien parce qu’ils ont une bonne âme ! Contrairement à ce seigneur Sabame dont le hobby est de livrer des voyageurs à un papillon de nuit et sa progéniture. Le fait que cet épisode ne m’ait pas marqué a également à voir avec la monotonie du récit. Exemple —> Le fait de piéger des gens de passage pour les livrer à un démon a déjà été mis en scène dans l’épisode 02. Dommage que ce rythme et lent propre à Dororo ne s’enlise de plus en plus dernièrement. Il aurait fallu rendre certains passages du manga plus concis. En espérant que le fil rouge, ici symbolisé par le motif de Dororo, reprenne de plus belle.