« Je ferais mieux d’aller travailler » réalise le jeune homme alors qu’il se réveille d’un étrange cauchemar. « Autrement… ». […] « 60.000 par mois pour couper des arbres » récapitule l’individu. « 1.2 million pour le rein que j’ai vendu, 300.000 pour mon oeil droit et… Combien pour l’une de mes testicules ? Mêmes pas 100.000, je crois ». Malgré tout, la dette qui pèse sur lui est encore de 38 millions et 40.000 yen. « Ouaf ! ». Manifestement, Pochita a repéré une cible. « Dézinguons-le comme il se faut ! ». Et sachant qu’un Akuma mort équivaut à 300.000 yen, autant vous dire que c’est ce qui paye le mieux. « Que la chasse commence ! À la poursuite de ma liberté perdue ».
Est-ce que je m’avance si j’affirme que cet opening est le meilleur OP 2022 ? Quelle réussite visuelle et musicale quoiqu’il en soit (signée Mappa) ! L’univers de Chainsaw Man est particulièrement atypique avec ce chien affublé d’une tronçonneuse en plein milieu du crâne. Lequel, par le hasard du destin, croisa un jour la route de Denji. « En échange de mon sang, aide-moi à continuer de vivre ». Une mère tuée par la maladie. Un père tué par le désespoir. Une dette éternelle interdisant à Denji de ne serait-ce que rêver. « Étrange cauchemar qui n’en finit plus ». Pourtant, Denji veut vivre. Même quand il se fait pourfendre par une pluie de couteaux.
Ce désir, Pochita l’a entendu. « Je te donne mon coeur et en échange, montre-moi ton rêve ». Il aura fallu que Pochita meurt avant que Denji ne réalise que son rêve résidait dans ses instants de bonheur partagés avec lui. « Pourtant, j’en voulais plus… J’en veux toujours plus ». Quelle scène iconique et poignante ! Quel déluge de sang et de membres ! Et quelle conclusion à la fois tordue et poétique ! Il me tarde de voir la suite.