« Mes camarades et moi… » explique Kawaki alors qu’il fait face à Hana Kaka. « C’est notre alliance qui a provoqué votre perte ! ». « J’aurais dû les tuer quand j’en avais l’occasion » se contente de répondre Hana. « Hana-sensei ? » tente Himawari. « C’est vraiment vous ? ». « La Hana que vous connaissez n’est rien de plus qu’une persona me servant de couverture… » affirme l’intéressée. « La mission importe plus que tout ! ». « Mais sa persona est réelle ! » intervient Kae. « La Hana-sensei qui nous a appris tant de choses n’avait aucune idée de l’existence de cette autre personnalité en elle ! ». « Il ne manquait plus que ça ! » peste Kawaki alors que Hana lance un jutsu de pétales enflammées. « Dispersons-nous ! » lance t-il. Il ne reste plus qu’à neutraliser l’ennemi mais comment ? « Si tu la tues, Hana-sensei mourra elle-aussi ! » s’inquiète Hima après que elle et Kawaki se soient réfugiés derrière un amas de rochers. Et pourtant, il va bien falloir tenter quelque chose. « C’est elle ou nous, Hima ! ».
C’est une très bonne chose que Kawaki n’ait pas été le seul artisan de la défaite de Hana. Intégrer la progression fulgurante de Hima et de son byakugan est un indice supplémentaire quant à sa future orientation en tant que genin (du moins je l’espère ahah). « Lock On ! ». On remerciera également l’intervention de Batora qui, avec Sai et son équipe des Anbu Black Ops, ont pu neutraliser l’aide extérieure avec la discrétion qui les caractérise. On pourra regretter une réalisation moyenne mais qu’importe ! Voir les élèves de Hana-sensei les appeler à l’unisson réchauffe le coeur.
C’est niais, oui, mais Boruto demeure très familial malgré l’accent dark amorcé lors de l’arc Kara. De même pour la réintégration aisée de Hana et son autre personnalité. Prenons en compte, ceci-dit, le fait que Naruto ait eu son mot à dire sur la question Lui, qui, jadis, hébergeait un « démon » on ne peut plus dangereux que l’autre Hana. Sur ce, il est l’heure d’entamer un nouveau chapitre. Je n’aurais pas pensé que les adieux avec Kae soient aussi touchants. Bravo au studio Pierrot pour nous avoir fait entrer en affect avec autant de personnages. Et quelle manière d’humaniser un peu plus Kawaki ! Les Pétales de l’Espoir.
