Le ratio de force venait tout juste de s’inverser en faveur des héros. Avec les Nomu du rez-de-chaussée acculés et ceux du sous-sol en passe d’être neutralisés. Shigaraki Tomura était censé être mort et pourtant… Il aura fallu d’une décharge électriquet pour que son coeur batte à nouveau. « Rétrospectivement… » réalise X-Less après qu’il soit mort. « J’ai été l’artisan de ma propre débâcle ». Mais comment pouvait-il savoir qu’un mort reviendrait à la vie ? Comment pouvait-il savoir qu’il serait le responsable d’une ère de ténèbres aussi poisseuse qu’invivable ? « Il fait froid… » murmure un enfant devenu monstre. « Et tout est trop bruyant ».
Trois épisodes de suite que Bones nous affuble d’une réalisation Sakuga incroyable ! Kohei Horikoshi peut être fier du boulot réalisé en vue de sublimer l’un des meilleurs arcs du manga ! Si ce n’est le meilleur. Ici, nous assistons avec effroi à la naissance d’un enfant devenu monstre. X-Less a de quoi s’en vouloir. S’il n’avait pas détruit cette machine, le câble n’aurait pas pu entrer en contact avec le liquide qui entourait Tomura. Et je n’avais pas réalisé que la cape porté alors par Shigaraki était celle de X-Less. Tragique de bout en bout.
La scène où Tomura active son alter de décomposition et que celui-ci se diffuse à même tout l’hôpital avant d’envahir la vallée et la ville en contrebas… Tous ces héros morts. Crust, notamment, qui sera parvenu à sauver Eraserhead d’une mort certaine. Et je suis à peu près certain que des civils ont été eux-aussi touchés vu le bilan du département de surveillance qui fait état de nombreuses disparitions. Comme si cela ne suffisait pas, nous voilà à devoir composer avec le réveil de Gigantomachia qui fera sans nul doute de gros dégâts. Irréversibles et susceptibles de chambouler à jamais la société des héros telle que nous la connaissons aujourd’hui.