« Signe le contrat ! » ordonne Louis à son père adoptif, Oguma. « Tout de suite !!! ». « J’ai toujours su que tu ne serais pas un cerf normal… » se contente de répondre le paternel. « Tu as essayé de te suicider plutôt que d’être mangé par des carnivores, tu es devenu le boss de Shishigumi et désormais, tu essayes de me contraindre à rompre mes liens avec toi ». « Signe !!! ». « Toutes tes actions sont stupides mais ton semblant de volonté est mignon ». De fait, Oguma est convaincu que son fils n’osera pas presser sur la détente. Et s’il le faisait, l’idée de partir en tant que « Père préférant se suicider plutôt que continuer à voir son fils sévir dans le milieu du crime » ne lui déplait pas. « Tu ne m’as jamais montré que tu étais mon père ! ». « Je t’ai acheté avec de l’argent ! As-tu vraiment pensé que j’avais la moindre idée de comment exprimer mon affection envers toi ? ». Oui, on ne choisit pas sa famille et c’est là la première injustice que l’on subit dès la naissance. « Alors, fils ? Es-tu prêt à me tuer ? ».
Beastars est décidément un sacré manga. Voir Legosi énumérer les noms et vies des animaux qui ont fini en viandes destinées à son entrainement m’a touché. « C’était des êtres vivants tout comme moi ». Quant à la psychologie de Haru, sa force d’esprit quant au fait d’accepter la société telle qu’elle tout en continuant à vivre sa vie du mieux qu’elle peut… Wow ! Le character building de Paru Itagaki est brillant ! De même que la bande original du studio d’animation Orange. Toujours aussi réconfortante et mélancolique. Mon affect envers ces animaux de poils, de plumes et d’écaille est à son plus haut. Autrement, on en parle du fait que l’ours brun du Club de Théâtre est parvenu à porter facilement un carton très lourd ? Ou comment nous pousser un peu plus sur la piste comme quoi il est le meurtrier de Tem. Fausse piste ? Je ne crois pas… Allez, la suite ! Bizarrement, le fait que Legosi en soit venu à considérer les végétariens comme ses égaux semble avoir considérablement affaibli ses capacités physiques. On ne choisit pas sa famille de sang mais on choisit sa famille de coeur. Et c’est ça, le plus important.
