« Aiden est mignon sur cette photo ! Like là ! » encourage Maury alors que Matthew observe l’Instagram de son crush. À la recherche de photos croustillantes. « Non !… » proteste le jeune homme. « Elle date d’il y a un an ! Je ne veux pas qu’il sache que j’ai remonté tout son fil ». « Envoie-lui une dick pick ! ». Décidément, les conseils de Maury sont épuisants. « Je vais lui envoyer le GIF du singe en manteau qui descend d’un… Haaa ! Il me FaceTime ?! ». Mais Matt n’est pas prêt pour ça. Pas encore ! Jamais ?! « On n’a pas vraiment discuté depuis la pharmacie ! ». « Et alors ?! ». « Je ne sais pas quoi lui dire ! ». « Dis-lui Bonjour ! Comment était ta journée ? J’ai envie de te voir nu et de ken ! Simple, Matt ! Simple !!! ». Ho la la… Mieux vaut quérir conseil à Jessi plutôt qu’à cet obsédé sexuel « Qu’est-ce qu’elle y connait aux bambous ?! ». Et c’est ainsi que dans la précipitation et l’angoisse post-crush, Matthew envoya son message à Aidan et non à Jessi. « Tout est fichu !!! ». À moins que…
J’ai l’impression que les scénaristes ont du mal à savoir où ils se dirigent ! Puis que de références obscures. Au moins en avons-nous appris davantage sur les différents genres sexuels auxquels nous appartenons. Outre l’hétérosexualité, l’homosexualité et la bisexualité, il y a la pansexualité (avec tous les genres tant que le feeling est au rendez-vous), la demisexualité (idem sauf que le feeling est remplacé par l’amour), l’omnisexualité (n’importe qui n’importe quand), l’autosexualité (la branlette)… C’est intéressant de voir que la génération d’aujourd’hui cherche à définir sa sexualité à travers toutes sortes de spectres. Là où nous avions tendance à être plus binaires. Je suis probablement hétéro quasi-omni en ce qui me concerne. Avec une pointe de demi et d’auto, ahahah. Oui, être à la recherche de soi peut être une quête éprouvante mais tant que l’on essaye d’être fidèle à ce que l’on ressent, tout ira bien. À moins de tomber dans l’addiction ! N’est-ce pas, Nick ?