« Ode au Printemps par Maurice Beverley… » entame le Monstre aux Hormones. « Contemple le soleil ! L’anus ardent du ciel ! Faisant fondre les vêtements laineux de l’hiver ! Exposant la peau, la chair, un side-boob naissant ! Un aperçu de nombril ! Et des jambes à foison ! Des hanches maigres accroupies près d’un porte-vélos révélant une raie ! Ô printemps glorieux, renaissance pour tous ! Sauf toi, Andrew Glouberman ». Il faut dire que le jeune homme a fait preuve d’une masculinité toxique aberrante lors de la dernière Saint-Valentin. Faire tomber Lars et harceler Missy parce qu’elle ne veut plus sortir avec lui ? Quelle honte ! « Tu crois qu’ils s’en souviennent ? » redoute Andrew alors qu’il s’apprête à entrer en cours de techno « Yep ! ». « Andrew… » lui indique Lola. « Je t’ai fait une niche ! Monte, sale chienne chauve !!! ». « Écoutez-moi… » plaide le déchet. « J’ai une brève déclaration à vous faire ! Ces deux dernières semaines ont été difficiles mais un apprentissage nécessaire pour moi. Voilà pourquoi je vais faire comme si de rien n’était ! ». « Déchet ! ». « Pardon ? ». « Dé-chet ».
En espérant que cette ode au printemps soit rafraichissante au possible ! En particulier eu égard à l’écriture qui va devoir justifier la mise en place d’une S03. Pour l’heure, cet épisode pose quelques bases mais ne convainc pas pour autant. Il y avait pourtant de quoi faire avec la masculinité toxique et la nécessité des femmes à prendre le contrôle de leurs corps. Mais l’inspiration n’était pas au rendez-vous malgré quelques saynètes sympathiques. J’ai apprécié le fait que Missy ose enfin dire le fond de sa pensée ! À force d’éviter le conflit même lorsque celui-ci vient à vous, le danger d’être complexé et d’avoir peur de tout se fait de plus en plus menaçant. Or, le collège est une période où l’on peut encre changer du tout au tout ! Qui sait comment sera Missy au lycée et à la fac ? Je mise sur une femme audacieuse, engagée et brillante sur tous les plans ! Allez, la suite.
