Depuis qu’elle est toute petite, Judy Hoops a toujours rêvé de devenir un officier de police ! Qu’importe qu’elle soit un lapin, l’espèce est et sera toujours secondaire. Seulement voilà, la réalité à Zootopie est plus cruelle et complexe qu’elle ne l’aurait imaginé. Est-ce une raison d’abandonner ? Bien sûr que non ! Pas même lorsque Judy se voit imposer par son buffle de chef une enquête à boucler sous 48 heures. En cas d’échec ? Judy devra remettre son badge <_< De quoi justifier le recours à tous les extrêmes…y compris le fait de s’associer avec son ennemi naturel. En l’occurence –> Nick Wilde le renard bavard -_-
Contrairement au Voyage d’Arlo qui m’avait agréablement surpris alors que je m’attendais, au vu des différentes bandes-annonces, à une catastrophe, Zootopie s’est avéré conforme à mes attentes —> Soit l’avènement d’un très, très bon Disney. J’oserais même le placer dans le top 10 des meilleurs productions de la souris tant tout est réuni pour nous faire passer un (très) bon moment. L’humour ? Check ! Certains passages m’ont littéralement plié en deux xD La direction artistique ? Triple check —> Zootopie est MAGNIFIQUE ! La ville et son fonctionnement ont été pensés de fond en comble et on ne peut que s’émerveiller face à cet accumulation de détails et de vie qui surgit à chaque coin de rue. Grandiose et résolument l’une des plus belles villes que n’ait jamais imaginé Disney.
Et que dire des images de synthèse qui ne cessent de s’améliorer d’année en année. Un délice visuel *_* Mais ce qui m’a le plus plu dans Zootopie, outre le rythme cadencé et un binôme Judy X Nick attachant au possible, c’est bien la double lecture qu’il offre aux spectateurs adultes. Les enfants ressortiront des étoiles dans les yeux et les adultes en feront de même…mais avec en tête une belle réflexion sociale sur le monde d’aujourd’hui. Notamment : toutes ces différences socioculturelles qui nous divisent autant qu’elles nous unissent. Dès lors, impossible de ne pas faire le parallèle avec le racisme , la discrimination et surtout l’extrême complexité qui régissent nos différentes communautés. Une belle morale pour un très beau film. À voir sans la moindre hésitation.
