Les deux agresseurs ont pu être arrêtés sur place. Il y a une semaine, Zak Ostmane boit des verres à son bar préféré de Marseille. Mais lorsqu’il s’attaque à sa deuxième bière, Zak ne sent pas bien. « J’avais la tête qui tourne, Je pense qu’ils m’ont drogué pendant que j’avais le regard ailleurs ». Un homme, la trentaine, l’approche et commence à lui faire des avances. « D’habitude, je suis méfiant et je ne vais jamais chez quelqu’un comme ça. Comme par hasard, il a fallut que je le suive ce soir-là ». Une fois arrivé dans l’hôtel, l’individu propose une bière à Zak qui accepte. À peine a t-il le temps de prendre une gorgée qu’il se fait violemment frapper au visage. Zak perd connaissance et lorsqu’il se réveille, l’homme est en train de le sodomiser. « J’ai essayé de résister, il m’a frappé puis m’a demandé de me laver ». À cet instant, un deuxième individu entre dans la pièce et ordonne à Zak de coucher avec lui.
« J’ai à nouveau refusé, je me suis fait frapper, Puis il m’a demandé ma carte bleue, je lui ai donné un mauvais numéro et lorsqu’ils l’ont réalisé, je me suis fait tabasser ». Tout cela sous une vague d’insultes homophobes alors que le premier agresseur l’a violé et que le deuxième a tenté d’en faire de même. Le calvaire de Zak Ostmane va durer de vendredi soir jusqu’à dimanche. « J’étais un sac de sable sur lequel ils défoulaient leur haine, À un moment, j’ai crié parce que j’avais trop mal et l’un d’eux m’a mis un couteau sous la gorge en menaçant de me tuer si je continuais ». Finalement, Zak aperçoit une voiture de police par la fenêtre et tente le tout pour le tout. « J’ai ouvert la fenêtre et j’ai crié à l’aide ». Les deux hommes lui sautent dessus mais les policiers ont vu l’appel au secours et procèdent à l’arrestations des deux hommes. Depuis, Zak est à l’hôpital et a passé une batterie d’examens. Quant aux agresseurs, il s’agit d’un ancien soldat de la Légion étrangère et d’un légionnaire déserteur. Ces derniers sont actuellement écroués pour séquestration, violences volontaires, viol et vol. « J’ai choisi de parler parce qu’il faut parler, Il ne faut surtout pas se taire ». En souhaitant à Zak un bon rétablissement. Le combat continue.