Alors que les corps des Hosts s’entassent, Ashley Stubbs reçoit un appel de Mailing. « Nous en sommes à 50% du drainage. On les aura tous repêché d’ici la fin de la journée. Vous les voulez tels quels ? ». « Je veux tout d’eux. Quant à Abernathy, ramenez-le moi ici dès que vous l’aurez retrouvé ». Pendant ce temps, Bernard Lowe se demande pourquoi 1/3 des Hosts retrouvés ne possèdent aucune data. Comme s’ils n’en avaient jamais eu pour commencer. « Si seulement les backups étaient intacts, on en saurait davantage ». Mais non. Tout a été détruit ! Reste à savoir dans quel but. […] Maeve Millay peine à comprendre. Pourquoi ces Samouraï n’obéissent-ils pas à sa voix ? « Probablement parce qu’ils viennent du Shogun World » s’aventure Felix Lutz. « Une expérience conçue pour satisfaire les clients qui trouvaient Westworld trop fade » complète Lee Sizemore. « Bienvenue à la Période Edo ». Bienvenue à l’Ère des Samouraï.
Force est de constater que la dernière scène est réussie ! Soit l’exécution du shogun par Akane pour avoir tué sa précieuse fille, Sakura. Puis Maeve qui se découvre une voix autrement plus puissante que sa commande vocale ! Une voix capable de commander aux Hosts par la simple pensée (ou plutôt par ondes ?). Autant vous dire que la belle est quasi-invincible ! Déjà qu’elle avait poussé ses compétences au maximum, la voilà l’égal d’une déesse. Je me demande comment Dolores va parvenir à l’égaler. D’ailleurs, à quoi joue t-elle ? En modifiant drastiquement son amoureux pour qu’il puisse survivre à la prochaine rébellion. Qui plus est, Dolores souhaite retrouver son père mais sait-elle exactement ce qu’il renferme ? Une chose est sûre —> Cet épisode est soporifique. Malgré l’apport du Shogun World. Non seulement la partie Western est chiante comme la pluie (as usual) mais celle de Edo n’est pas folle non plus.
Ceci-dit, le dépaysement fait plaisir à voir et la présence du magistral Hiroyuki Sanada (a.k.a. le ronin Musahi) est un gros atout. Seulement voilà, les scripts de M. Lutz sont trop classiques. Et on s’ennuie beaucoup. Mis à part cette scène de fin qui, bien qu’attendu, rayonne d’un certain cachet. Assister à l’exécution visuelle du shogun pour déboucher sur un seppuku généralisé commandé par Maeve fut euphorisant ! Si seulement Westworld était tout le temps comme ça. Mais ce n’est pas le cas ! J’ai de plus en plus l’impression d’avoir affaire à un Lost-bis où les scénaristes ne savent plus trop où aller. D’où ces longueurs interminables justifiées par un raisonnement humaniste teinté à l’eau de rose. Qu’importe que les Humains en question soient incarnés par des Hosts. Ce qui manque à cette série, c’est un sens du rythme et une âme dans l’écriture. Ce n’était pourtant pas compliqué de prendre en compte les critiques eu égard à la S01… Enfin ! J’espère que le Shogun World sera une bonne surprise.
5,5/10
