YZgeneration se voulant un site neutre et objectif en toutes circonstances, nous vous invitons donc à voter le Parti Pirate aux prochaines législatives ! Pourquoi donc ? Rappelez-vous la ferveur incroyable qui nous avait saisi lors de l’annonce de l’arrêt d’Hadopi. Et bien depuis, Aurélie Filipetti (qui avait fait cette annonce) aurait plus ou moins été désavouée. Notamment à cause d’une pression toujours aussi forte des lobbies de l’industrie musicale et télévisuelle. Ça + la nomination de Pierre Lescure, ancien patron de Canal + et proche de Pascal Nègre, à la tête de la médiation pour le droit d’auteur.
Surtout que le gars est aussi membre du CA d’une entreprise développant des outils payants pour la TV ! Et t’as oublié de rappeler la mise à l’écart de Juan Braco, responsable en partie de l’argumentaire mis en place contre Hadopi lors de la campagne d’Hollande.
C’est pourquoi il est important selon nous, et dans la mesure de nos moyens, de rappeler au gouvernement Hollande combien la neutralité du web et le développement de vraies offres légales concernant le téléchargement nous est primordial.
Après faut pas se leurrer, le PPF (Parti Pirate Français) n’aura surement aucun membre au parlement ! Mais ça vaut le coup d’essayer et, surtout, de rappeler aux instances dirigeantes combien qu’une partie non négligeable de la population ne va pas dans leur sens.
Oui c’est aussi ça le but. Rappelons que le Parti Pirate rencontre un certain écho en Allemagne, en Suisse et en Suède où ceux-ci ont dors et déjà pu remporter des sièges au parlement. Là en France on en est pas encore là mais le PPF présentera tout de même 101 candidats (sur un total de 545 membres au jour d’aujourd’hui).
Mais ceci-dit, plus le PPF remportera de voix, plus il gagnera en visibilité, et plus les chances d’avoir un parti pirate solide pour les élections européennes de 2014 seront importantes.
Rappelons pour finir que la nomination « Pirate » a davantage pour but d’attirer l’attention qu’autre chose. Oui, évidemment, nous sommes une génération dont le téléchargement a été gravé dans notre ADN. Mais ça ne signifie pas que l’on n’est pas prêt pour autant à débourser une certaine somme si telle ou telle offre légal nous parait intéressante. En témoignent les succès d’iTunes et, surtout, de Spotify.
