Seul l’Uvestérol D est touché par cette procédure. Les parents peuvent continuer à donner à leurs enfants d’autres vitamines D en synthèse. Par exemple, le Zyma D qui, contrairement à l’Uvestérol D, n’a pas ce passif problématique derrière lui. À savoir plusieurs cas de malaises grave et de fausses routes alimentaires. Sans compter cette demande de retrait du produit émanant la Commission nationale de pharmacovigilance en 2010. Une demande restée lettre morte jusqu’à la mort de ce nourrisson le 21 décembre 2016. Immédiatement après la prise du médicament. Le bébé se trouvait à son domicile. À l’heure actuelle, il s’agit de savoir si c’est le mode d’administration de l’Uvestérol qui pose problème ou bien le produit en lui-même.
L’Uvestérol D retiré du marché, mesure de précaution @GomezMelanieE1 #E1Matin pic.twitter.com/sE4njZzZPK
— Europe 1 (@Europe1) 4 janvier 2017
Attention, ceci-dit. La prise de vitamine D n’est nullement mise en cause. C’est l’Uvestérol D qui, ici, pose problème. De par son mode d’administration (pipette graduée) ou ses sustantifs ajoutés (afin d’obtenir tel goût, telle couleur, etc). Quoiqu’il en soit, je remarque qu’il a fallu un drame pour retirer du marché un médicament qui, chaque année, faisait l’objet de signalements pour fausses routes alimentaires et malaises vagaux. Je trouve ça très alarmant. Dès qu’un produit est suspecté nocif, il devrait être immédiatement retiré du commerce. Ici, en l’occurence, les laboratoires Crinex auraient dû revoir drastiquement leur copie en proposant un mode d’administration différent. En espérant que toute la lumière soit faite sur cette triste affaire.