Ou comment pousser le féminisme jusque dans ses abus les plus déviants. Ici (l’histoire s’est produite en 2012), il s’agit d’une blogueuse « féministe » anglaise qui, à l’annonce que son futur bébé allait être un garçon, a tout bonnement décidé d’avorter. Ce qu’elle veut, c’est une fille, et rien qu’une fille. « Ce n’est pas que je déteste les hommes, mais je hais la société patriarcale […] Et il était hors de question que je laisse mon fils être contaminé par ce modèle. […] Si c’était à refaire, je le referai. ».
Prétextant une « très mauvaise expérience » avec la gente masculine, cette folle furieuse est donc prête à pratiquer l’avortement sélectif autant de fois qu’il le faudra tant qu’elle n’aura pas eu de petite fille (elle a depuis réussi à en avoir une). Quid du père ? Il s’agit d’un « donateur anonyme » –> aucun risque qu’il revendique quoi que ce soit. Que faire face à ce genre de décision extrême ? Compliqué de répondre étant donné qu’il s’agit avant tout du corps de la femme et de son droit d’en disposer comme elle l’entend. Peut-être un amendement interdisant d’avorter au seul motif du sexe ?