Deux fois en un week-end, les pompiers ont été pris à parti physiquement par des jeunes alors qu’ils essayaient de faire leur travail : secourir des personnes dans le besoin. « Bêtise sans nom » s’exclame le porte-parole du ministère de l’intérieur. Non, « attitude criminelle » qui met en danger la vie non seulement des pompiers mais aussi celle des victimes. L’une d’entre elles était une vieille dame souffrant d’un traumatisme crânien. Autant dire que chaque minute passée à contrer les attaques de jeunes débiles peut avoir un impact décisif sur la survie de la victime.
Et, comme l’attaque du commissariat à Trappes ou les vols avec violence du RER de Grigny, il n’y aura probablement aucune peine dissuasive (voire aucune tout court). On continue donc dans la culture bisounours et, pendant ce temps-là, d’autres payent l’impuissance du gouvernement à punir efficacement quiconque enfreint la loi.