The Walking Dead : Une Famille

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« Je t’aime » confie Daryl à sa meilleure amie, Carol. « Moi-aussi, je t’aime » lui répond l’intéressée. « Tu te rends compte qu’on ne se serait jamais rencontré dans l’ancien monde ? Toi et moi étions si différents ». Et c’est dans cet enfer désincarné que, petit à petit, des liens forts se sont crées. Au point de fonder une famille entre personnes de tous horizons. Unis par la volonté d’avancer ensemble. Qu’importe les difficultés, qu’importe les drames. « J’ai eu envie de baisser les bras tant de fois… » se confesse Carol. « Mais je pense que Sophia et Henry ne voudraient pas que je m’arrête ici ». Au contraire, celles et ceux qui ont disparu voudraient que les survivant(e)s continuent de prospérer. En vue de bâtir un futur qui serait pas seulement égal mais meilleur que le monde d’avant. « On va y arriver » affirme, résolu, Daryl. « Et je serai toujours à tes cotés… Même quand ce ne sera pas le cas ». Les morts ne l’emporteront jamais sur les vivants.

Avec Game of Thrones, The Walking Dead a été la série qui a accompagné mon « adolescence ». Plus que ça, pendant un temps, il y avait GoT et TWD. L’Alpha et l’Oméga des meilleures TV Shows du moment. Et puis, l’un comme l’autre, tout a fini par dégringoler. Game of Thrones a perdu en qualité narrative dès la S05 mais avec un rythme relativement bon et quelques épisodes incroyables. The Walking Dead, en revanche, a enchainé les longueurs et épisodes mièvres à partir de la S06. Avec seulement quelques épisodes de qualité et ce premier épisode culte de la S07 qui m’a incité à continuer encore deux saisons éprouvantes (dans le mauvais sens du terme). J’ai fini par tout lâché dès la fin de la S08. En me demandant si, une fois que la série serait terminée, je lui donnerai une dernière chance.

La réponse est « Oui ». The Walking Dead a tellement façonné ma Pop Culture que je me devais d’aller jusqu’au bout. Et, ma foi, j’ai eu raison de persévérer ! La noirceur apportée par les Whisperers et cet épisode 15 de la S09 terrifiant. L’arrivée de nouveaux protagonistes, le départ d’anciens, le retour de vétérans dans les saisons 10 et 11. Avec pas mal de bas mais davantage de haut. La preuve —> Si j’ai autant binge watch et sacrifié mon sommeil, ce n’est pas pour rien. L’intrigue m’a tenu en haleine. Mon affect envers les personnages (l’amitié Daryl X Carol est sublime), leur combat quotidien contre le deuil et la douleur, cette famille qu’ils ont réussi à consolider au fil des années… Tout cela l’a emporté sur le reste.

Puis quelle surprise que les walkers variants qui n’avaient pas été introduits dans le comics ! On regrettera leur apparition tardive mais qu’importe, ça a apporté un certain souffle au final. De même, la dramaturgie fut au rendez-vous et je ne vous cache pas avoir pleuré face à la disparition de certains personnages. Mais là où TWD est fort, c’est dans sa capacité à nous faire voir la lumière au bout du tunnel. Ce dogme de survie qui, au sein d’une famille unie, triomphera de la folie et de la cruauté des hommes. La famille de Alexandria, de la Colline et de Oceanside me manquera. Mais tout n’est pas encore terminé. AMC a à coeur de sortir plusieurs spin-off en vue d’aboutir à un TWD Universe étendu. Je reste sceptique mais la fin de cette série donne envie de voir si oui ou non certains personnages cultes auront leur Happy Ending.

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Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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