Blue Lock S01 : Dévorer Ou Être Dévoré

Il s’est passé tellement de choses en si peu de temps. Au point que Isagi Yoichi se retrouve à affronter une équipe de rang mondial ! Avec un lead de 1 à 0 pour l’heure. « L’équation gagnante, la réaction chimique, la synergie, la visualisation du terrain… J’ai tout, désormais ! ». Au point d’avoir une chance de décrocher la première place de Blue Lock qui le propulserait dans l’équipe nationale du Japon. « Il n’empêche… » observe Yoichi. « Le but que j’ai marqué a été crée par Itoshi Rin, pas par moi ! ». Or, Rin est celui que Isagi se doit de dévorer s’il veut pouvoir franchir un nouveau cap. En attendant, il est temps d’affronter le « jeune prodige » français qui lui fait face. « Toi et moi ne sommes pas si différents !!! ». Ô combien il avait tort.

Sans atteindre le niveau impérial d’un Hajime no Ippo, je dois admettre que Blue Lock et son concept de survival à même  le sport le plus populaire au monde m’a diverti. Bon nombre de joueurs sont intéressants à suivre et on se demande à quel point cette Team Z qu’on a appris à aimer va s’essaimer à la fin des qualifications. Au-delà de cette équipe, d’autres joueurs se greffent grâce à des profils très distincts. Je pense par exemple à Barou Shouei et sa rage insatiable de vaincre.

Ou encore le génie qui s’éveille, Nagi Seichiro ! Ainsi que l’actuel N°1 voyant les meilleurs joueurs du monde comme ses égaux, Itoshi Rin. Supervisant ce projet colossal, la vision folle et ambitieuse de Ego Jinpachi. Lequel entend remporter la prochaine coupe du monde. Soit, j’imagine, le end goal du manga ? Niveau animation, disons que c’est correct sans plus. Certains moments Sakuga sont là mais c’est surtout dans les plans fixes que Blue Lock parvient à retranscrire l’énergie de vaincre. Ajoutez à cela un humour qui fait souvent mouche et un suspens qui, malgré sa prévisibilité, tient en éveil, vous obtenez l’un des anime à suivre de 2023 ! Vivement la S02 ! Kunigami Rensuke va tellement me manquer… C’était un de mes persos préférés.