Il y a 5 ans : Vanya se dirige vers une boutique de prêteur sur gage. Dans la vitrine, plusieurs comics centrés autour de la Umbrella Academy. Autrement-dit, ses cinq frères et sa soeur. Mais ce n’est pas ce qui intéresse la jeune fille, en l’occurence. « Il est temps d’écrire ». […] « Je m’appelle Vanya Hargreeves… » commence à taper N°7 sur sa machine à écrire. « Et voici mon histoire ». Très vite, l’inspiration vient. Car Vanya en a gros sur le coeur. […] « Nous n’avons jamais été une vraie famille… » lit t-elle devant une foule réunie à l’intérieur d’une librairie. « Nous étions la création de notre père et n’avions de famille que son nom. Après la mort de Ben, plus rien ne nous reliait les uns aux autres. Nous étions des étrangers vivant sous le même toit. En manque de reconnaissance. Esquintés par notre éducation. Hantés par des regrets. Destinés à être seuls. Nous voulions être aimés par un homme incapable d’aimer ». Quelle cruelle ironie pour des enfants à qui il manquait tout si ce n’est des super-pouvoirs. « Enfin, à part moi ».
On devine parfaitement le mal-être de Vanya au cours de toutes ces années. Un père qui ne lui donne pas d’amour. Des frères et soeurs dotés de super-pouvoirs. Une vie ordinaire auprès de gens extraordinaires. Le pire, c’est que même après s’être extraite du « cocon familiale », Vanya n’a jamais pu prouver qu’elle était spéciale. Son livre autobiographique ? Un succès d’estime puis l’oubli. Son talent au violon ? Banal. Je ne serais pas étonné d’apprendre qu’elle a vrillé. Tous ces cachets qu’elle prend chaque fois qu’elle traverse une crise de panique… Bref ! C’est moi ou Cha-Cha et Hazel font partie des 43 surdoués nés un 1er octobre 1989 ? Parce qu’ils sont sacrément forts, tout de même. Le seul hic, c’est qu’ils n’ont pas 30 ans mais plutôt la quarantaine bien avancée. Quoique, ne viennent-ils pas du futur ? Vivement qu’ils se fassent défoncer ! Pour avoir osé vouloir tuer la Team Vanya. Oui, je commence à m’attacher à la bande des sept. Ce moment où Diego débranche sa mère, Grace, car convaincu qu’elle est davantage artificielle qu’humaine. Au final, aimait-elle vraiment ses enfants ? Ou n’obéissait-elle qu’à un sinistre et banal programme informatique ? Triste.
