The Handmaid’s Tale S04E01 : Rendre Possible L’Impossible

Possible

Pas après pas, les Servantes Écarlates se demandent si June va rendre l’âme. « Non ! » se reprennent t-elles. « Elle vivra ! ». Il le faut. Sans June, comment s’en sortiraient-elles après avoir rendu possible l’impossible ? « Prête ? » demande Janine alors qu’elle et ses soeurs s’apprêtent à cautériser la plaie au fer rouge. « Non ! » panique la concernée. « Non !!! ». « J’y vais». Parce qu’il n’y a pas d’autre choix. Parce que aujourd’hui n’est pas le jour où mourra June Osborne. […] « Béni soit ce jour » ironise Fred Waterford alors qu’on vient de lui accorder une brève rencontre avec sa femme, Serena. « Tu as l’air fatiguée ». « Bonne journée à vous » s’introduit à son tour Mark Tuello, ambassadrice du Canada. « Je crains que fumer ne soit pas autorisé dans cette salle, Mrs. Waterford ». « Ho ? » s’émeut-elle faussement avec un pâle sourire. « Vous allez m’arrêter pour ça aussi ? ». Sur ces entrefaites, que commencent les pourparlers.

Neuf Marthas et 86 enfants libéré(e)s des griffes de Gilead. La première bouffée d’air se sera donc produite à la fin de la saison 3. Autant vous dire que cette lumière au bout du tunnel aura semblé interminable. Pour ma part, et malgré mon attachement à une série nécessaire d’un point de vue politique si ce n’est existentiel, je pense qu’il aurait fallu faire intervenir ce rebondissement bien avant. Histoire de ne pas trop s’engoncer dans les ténèbres sur le plan narratif. Le prix du réalisme, peut-être ? Pour autant, cela reste une fiction. Alors pourquoi avoir joué si longtemps avec nos nerfs ? Peut-être pour marquer esprits et pensées. « Au fer rouge ». Enfin ! Maintenant que June et ses comparses ont rendu possible l’impossible, tout l’échiquier est modifié.

Possible

Pour autant, notre héroïne n’est pas crédule. « Le Diable continuera à venir pour nous. Encore et encore ». Un avertissement à toutes et à tous comme quoi rien n’est acquis éternellement. Nous devrons nous battre pour nos droits les plus fondamentaux et cela aussi longtemps que l’être humain existera. Car dévorer l’autre fait partie de sa nature. Réaliser que Esther, mineure, s’est fait violer par allez savoir combien d’hommes, nous fait à nouveau réaliser la froideur du monde. Et les monstruosités que l’injustice et la cruauté déversent sur les innocent(e)s. Quel autre choix que de se battre ? Quel autre choix que de rendre possible l’impossible ? « Dussions-nous mourir pour cela ». Dussions-nous tuer pour cela.

Possible

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

Voir tous les articles de Faël Isthar.
S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires