C’est la première fois que June a l’opportunité de manipuler un pistolet. « Si léger et pourtant si mortel ». Maintenant qu’elle a tué le Haut Commandant, George Winslow, tout s’est accéléré. Et June sait parfaitement qu’elle risque de mourir d’un moment à l’autre. « Qu’importe… J’y suis préparée depuis longtemps déjà ». Seul compte le plan —> Parvenir à transporter 52 enfants sains et saufs jusqu’au Canada. Pour cela, l’aide de Billy, barman à la Cité et « partenaire » des Marthas, sera indispensable. Bonne nouvelle —> Après son « coup » d’hier, June bénéfice d’un certain crédit auprès de la rébellion. « Plus qu’une semaine » lui indique Beth. Autant dire qu’il peut se passer énormément de choses en une semaine. Parfois les meilleures. Souvent les pires. […] « Le Canada les détient… » fulmine Putman alors que lui et d’autres commandants siègent dans le salon de Joseph. « Et il est hors de question de les laisser détenir les Waterford sans que nous n’intervenions !!! ». Oho ?
C’est bien ce que je pensais —> Serena s’est arrangée avec Mark Tuello pour que lui et la police du Canada s’empare de Fred. Dans sa désillusion de vouloir être mère, Serena vient d’asséner un coup violent à Gilead. Reste à déterminer si elle comprendra à quel point son rôle dans cette architecture de l’Enfer est impardonnable. Prétendre être la mère de Nichole, soit la fille issue d’un viol auquel elle a participé, demeure odieux. Son « amour maternel » ne justifiera jamais rien. Du coté de June, impossible également de justifier l’absence de secours à une Eleanor mourante. Tout ça parce qu’elle ne voulait pas qu’une femme qui n’a pas toute sa tête évente le plan. Ironie du sort —> Joseph a pu convaincre Gilead de garder ses frontières ouvertes en partie parce qu’il était en deuil. Décidément, cette rébellion ne sera pas sans conséquences. Qu’il s’agisse du camp du mal ou celui du bien.
