D’un coté comme de l’autre, les menaces, intimidations voire passages à l’acte se font de plus en plus courants. Au départ, je regardais cette guéguere de loin jusqu’au moment où je suis tombé sur cette histoire d’un client Uberpop (photo en couverture) apparemment agressé par des chauffeurs de taxi pour avoir voulu faire appel au service UberPop. Lequel, rappelons-le, consiste à commander les services d’un chauffeur non immatriculé. Bilan : un nez cassé et 21 jours d’Incapacité Totale de Travail (ITT). Je ne vise évidemment pas l’ensemble de la profession mais les chauffeurs qui ont fait ça sont particulièrement minables et, par leur action lâche, ont nuit à l’ensemble de leurs collègues.
Car on ne va pas se mentir : de plus en plus d’usagers en ont gros sur la patate vis-à-vis de certains chauffeurs de taxi. Refus de vous conduire à tel endroit car « Pas sur mon chemin », détours volontaires pour gagner du temps, tarifs prohibitifs, compteurs affichés directement à cinq euros et maintenant ça —> Pas mal de mes connaissances, depuis l’apparition des VTT, ne font plus du tout appel aux taxis. Parallèlement, j’ai des amis qui sont immatriculés et font un boulot remarquable. Dommage que ce ne soient pas eux qu’on entende mais la minorité ayant décidé de mettre à mal la profession toute entière.
Je comprends que l’apparition d’UberPop soit synonyme de perte de clients et de chiffres d’affaire pour nombre de chauffeurs de taxi ayant lourdement investi dans l’obtention d’une plaque. Pour autant, ces actions d’une minorité violente et débile sont d’une contre-productivité sidérante quant à l’image donnée au grand public. Pour terminer, notez bien que des chauffeurs de taxi se sont eux-aussi fait agressés par des chauffeurs Uber. En attendant, j’ose espérer que notre loi française saura encadrer pour de bon l’activité d’Uber et déterminer, une bonne fois pour toutes, si UberPop est oui non illégal.
