Fut un temps où, comme en Iran, une femme pouvait se vêtir comme elle l’entend. J’ai d’ailleurs été surpris de voir que les syriennes ont pu choisir de porter ou non le voile à partir des années 30…jusqu’aux années 2000 ! Ce n’est qu’à partir de 2011 avec le début guerre civile syrienne que tout a basculé. Des morts par centaines de milliers et l’annihilation des libertés individuelles dans bon nombre de territoires. Notamment ceux contrôlés par le groupe terroriste Daesh qui, encore aujourd’hui, applique une politique ultra rigoriste à l’égard des femmes et de leur corps.
La norme —> le niqab. Chaque femme doit être couverte de la tête au pied et ne rien laisser paraitre à l’exception des yeux. Osez porter le voile et vous risquez de le payer très cher. Une situation qui, il faut le dire, convient pourtant à certaines femmes. Notamment celles ayant choisi d’épouser la cause de Daesh et leur idéologie radicale confinant la femme à un rôle de procréatrice et de pilier du califat. Leur objectif : imposer leurs lois dans le pays par les armes et le sang. Depuis les attentats de Paris et l’intensification des frappes de l’Alliance, Daesh n’a de cesse de reculer. Pour autant, il n’est pas totalement vaincu. De même, le gouvernement de Bachar el-Assad a sa part de responsabilité dans ce chaos et l’avenir reste cruellement incertain. Combien d’années faudra t-il avant que la Syrie ne redevienne celle que beaucoup de syriens ont tant aimé ? Il est bien trop tôt pour le dire.
