Comme tant d’autres créatures sur Terre, les paresseux font partie des espèces menacées d’extinction. Notamment parce que lorsqu’ils décident de se reproduire, les paresseux doivent obligatoirement grimper aux arbres afin d’y installer leur petit cocon. Or, du fait de la déforestation massive présente notamment au Costa Rica (l’une des terres de prédilection du paresseux), nos amis en fourrure sont de plus en plus stressés et peinent à trouver un habitat convenable. Voilà pourquoi Sam Trull a co-fondé le Sloth Institute. Parce qu’elle n’avait plus le choix.
« L’être humain est tellement vil qu’il n’en a rien à faire de détruire des écosystèmes entiers dont plusieurs espèces animales et végétales dépendent. Tant que cela lui permettre d’accroitre ses parts de marché et profits ». Accueillant un maximum de paresseux dans son association, Sam et ses équipes s’affairent à élever les bébés et soigner les adultes en vue de les libérer plus tard dans un sanctuaire. Un processus qui prend du temps car les paresseux habitués à la captivité et au contact humain s’y attachent facilement et refusent de retourner immédiatement vers Mère Nature.
« C’est pourquoi nous avons inventé le système de Soft Release. Nous plaçons nos paresseux dans une cage ouverte vers l’extérieur et dans laquelle ils peuvent aller et venir à loisir ». Il ne reste plus qu’à attendre plusieurs mois et voilà ! Les paresseux réalisent que le goût de la liberté et la satisfaction de manger soi-même la nourriture « sauvage » est beaucoup plus sympa que d’être enfermé dans un environnement clos ! Qu’importe que l’on soit chouchouté et aimé ^_^ « Évidemment, on crée des liens avec eux et ça nous fait de la peine de leur dire adieu. Mais si on les aime vraiment alors il faut qu’on leur rende leur liberté. Parce que c’est ce à quoi ils ont toujours aspiré ».
Nice ! ils sont trop mignons, faut les sauver ! Et je dis pas car je me retrouve en eux !…