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La culture du viol à son paroxysme. Qu’il s’agisse de cette décision de justice absolument ridicule eu égard au crime commis ou de la réaction immonde du père du violeur. Tout commence un samedi soir, le 17 janvier 2015 (Californie, US). Alors qu’une jeune femme de 22 ans, Émilie (nom fictif), accompagne sa petite soeur à une soirée étudiante, celle-ci boit plus que de mesure et finit par s’endormir. Lorsqu’elle se réveille, Émilie se trouve sur un brancard et réalise progressivement qu’elle a été violée. S’ensuit une procédure tortueuse, humiliante mais nécessaire : coton-tiges dans le vagin et l’anus, peinture bleue sur le sexe pour identifier les éraflures, photographie en position jambes écartées. L’objectif est d’attester du viol et surtout de retrouver le violeur. Ce qui sera chose faite plusieurs jours plus tard.
La vermine répond au nom de de Brock Turner, 20 ans et étudie à l’université de Stanford. Interpellé, mis en garde à vue et viré de son établissement, Brock risquait jusqu’à 14 ans de prison pour « Viol avéré » d’une jeune femme inconsciente. Sachant qu’il a été pris sur le fait et que deux étudiants l’ont immobilisé sur place alors qu’il tentait de s’enfuir. Verdict : 6 mois de prison. 6 pauvres mois pour une vie à jamais marquée par cette intrusion non voulue. Et que dire de la réaction du père du violeur : « Sa vie ne sera plus jamais celle dont il a rêvé et a travaillé si dur pour y parvenir. C’est cher payé pour 20 minutes d’action dans plus de 20 années de vie ». Depuis, une campagne menée par un professeur de droit du campus de Stanford appelle à démettre de ses fonctions le juge responsable de cette sentence ridicule. En espérant que tous les supporters de cette culture du viol le payent tôt ou tard.
Heartbreak. Disappointment. Shock. Outrage.
Stanford students react to verdict in the #BrockTurner rape case:https://t.co/DNGg8p0jfd
— Fusion (@Fusion) 7 juin 2016
