#solarimpulse II a bouclé son tour du monde, 40.000 km sans une goutte de carburant ! 👌 https://t.co/F7AMYpA5fx pic.twitter.com/LtJC3Rdqmj
— M6info (@m6info) 26 juillet 2016
23 jours de vol pour plus de 42.000 km. C’est beau ! Lorsque j’en avais parlé pour la première fois, le Solar Impulse avait encore tout à prouver quant à la possibilité pour l’humain de réaliser un tour du monde sans la moindre goutte de carburant. Est-il vraiment envisageable, au 21e siècle, de considérer l’énergie solaire en tant qu’alternative viable et sérieuse à l’essence classique ? La réponse –> Oui et non ! Oui parce que le pilote suisse Bertrand Piccard est effectivement parvenu à boucler son tour sans le moindre inconvénient. Non parce qu’en dehors des 23 jours de vol, le Solar Impulse aura dû rester sur place plus de 16 mois u_u Alors que Bertrand et son compatriote André Borschberg s’étaient fixés cinq mois !
En cause : le changement des batteries qui aura pris des mois. Durant leur escale à Hawaï, les deux pilotes ont dû patienter 9 mois avant que le Solar Impulse ne soit rechargé de nouveau —> C’est beaucoup trop long ! Pour autant, il convient de ne pas oublier que nous n’en sommes qu’aux balbutiements de la technologie solaire et que d’ici 200/300 ans (je reste prudent ahah), nous pourrons parfaitement avoir des avions civiles fonctionnant à l’énergie solaire et se rechargeant sur les pistes d’atterrissage (-‸ლ) À nous de vivre suffisamment longtemps pour voir ce jour arriver (renouvellement cellulaire, toussa) ! We can do it !!