Comment Emil Blonsky a t-il pu omettre de préciser à son avocate, Jennifer Walters, qu’il s’était récemment échappé de prison avant de participer à un combat clandestin ? « Vous m’aviez dit que vous ne vous transformiez plus en Abomination ! ». « J’ai dit que j’avais décidé de ne plus le faire… » rectifie Blonsky. « Pour peu que des circonstances atténuantes ne m’y imposent ». « Vous réalisez que vos chances d’être libéré sur parole sont désormais réduites à zéro, n’est-ce pas ? ». « Mais on m’a forcé à quitter ma cellule ! Puis je suis revenu de mon propre chef ! ». « Ho, vraiment ? » peine à croire Jen. « Et qui vous a forcé à sortir en douce de cette prison de haute sécurité ? ». « Le Sorcier Suprême des Arts Mystiques, Wong ! ». Juste Wong. [….] « Ton type, là… » observe Dennis alors qu’elle consulte le profil du « Sorcier ». « Il a l’air louche ». Juste louche.
Décidément, j’adore la capacité de Jen à traverser le Quatrième Mur en vue de s’adresser à nous, spectatrices et spectateurs ! Puis on en parle du petit jab meta adressé aux haters s’apostrophant de la présence « de plus en plus envahissante » des femmes sur le devant de la scène ? L’elfe qui se déguise en Megan Thee Stallion ? La VRAIE Megan Thee Stallion ? Les huit âmes soeur de Blonsky ? Pour l’heure, She-Hulk est la série qui se débrouille le mieux en matière d’humour. Probablement parce qu’elle n’hésite pas à s’adresser à une cible plus adulte que de coutume.
Heureusement que vous avons neuf épisodes au lieu des six habituels ! Ça va nous permettre d’avoir un rythme plus posé ! Qui sera le nemesis de cette première saison ? Abomination ? Ou cet individu souhaitant avoir un prélèvement du sang de Jen ? En attendant d’y voir plus clair, je savoure chaque épisode comme il se faut. Je me demande si le fait qu’un membre du groupe ayant attaqué Jen se surnomme Thunderbolt a un rapport avec le groupe de super-héros éponyme.