Depuis jeudi soir, les tremblements de terre n’ont de cesse d’ébranler le sud-ouest du Japon et notamment les préfectures de Kumamoto, Minamiaso, Mashiki ainsi que l’île de Kyushu. À l’heure où j’écris ces lignes, nous déplorons au moins 41 morts, plus de 1000 blessés dont 184 grièvement, 11 personnes portées disparues et plus de 90.000 réfugiés. Sans compter les 60.000 foyers privés d’électricité. Une situation tragique que tente tant bien que mal d’endiguer le gouvernement japonais via l’envoi de 25.000 soldats, pompiers, médecins et sauveteurs dans l’ensemble des régions concernées. L’armée US a également participé à l’effort collectif en envoyant des ravitaillement de ressources premières dans les zones sinistrées.
Comment expliquer un bilan aussi désastreux outre la violence du phénomène ? Peut-être le fait que Kumamoto et les villes limitrophes n’aient jamais été habitués aux séismes au cours de ces dernières décennies. Et je n’ose même pas imaginer le désarroi dans lequel se trouvent désormais ceux qui ont tout perdu. Famille, maison, amis. Plus rien si ce n’est cette douleur qui n’aura de cesse de les accabler jusqu’à la fin. Et pourtant, il va leur trouver le courage de se reconstruire et d’aller de l’avant. Ce qu’ils feront. Ils l’ont toujours fait. Mes plus sincères pensées au peuple japonais.