Dimanche dernier, 367 députés se sont prononcés pour la destitution de la présidente du Brésil Dilma Rousseff. Plus qu’au Sénat d’approuver ou non la décision…mais c’est bien parti pour. La faute à de graves ingérences administratives de la part de Dilma qui aurai notamment maquillé les comptes publics l’année de sa réélection (2014) en plus d’avoir recouru en 2015 à des emprunts auprès des banques publiques. Objectif = financer son programme…et masquer l’étendue de la crise économique. Laquelle est pourtant bel et bien là avec plus de 8% de la population active au chômage. Soit plus de 2 millions de chômeurs.
Une récession économique qui, sans nul doute, joue un énorme rôle dans cette future déchéance de la présidente. À l’heure actuelle, plus de 60% des Brésiliens veulent que Dilma quitte son gouvernement puisqu’ayant menti à son peuple. Sans compter le fait que son mentor, l’ancien président Lula de Silva, est lui-aussi impliqué dans un vaste scandale de corruption : l’affaire Petrobras. Le pire dans cette histoire ? TOUS les députés semblent être rattachés, de près ou de loin, à une magouille politique x/y/z. La crise ne fait que commencer…