Dans les régions du Kermanshah et du Sulaymaniyah. Soit une zone frontalière entre l’Iran et l’Irak. De magnitude 7,3, le séisme a fait au moins 334 morts et 2500 blessés. Dont 328 morts en Iran qui est le pays qui a le plus souffert. Trois camps d’urgence ont été installés aussi vite que possible en Iran afin de subvenir aux premiers besoins des victimes et sinistrés. Malheureusement, les dégâts sont tels que de nombreux secours ne parviennent pas à atteindre certains villages. Du fait que les routes aient été coupées suite aux glissements de terrain. Le dernier tremblement de terre d’importance dans le pays remonte à décembre 2003. Dans la province de Kerman (sud-est du pays). Le bilan avait été d’au moins 31.000 morts. La ville de Bam s’est presque fait rayée de la surface du globe. En avril 2013, un double-séisme a causé une quarantaine de morts et à peu près le même nombre de victimes dans le Pakistan voisin. L’un des séismes les plus meurtriers remonte à juin 1990. Au moins 40.000 morts, plus de 300.000 blessés et 500.000 sinistrés qui se sont retrouvés sans toit.
Séisme de magnitude 7,3 aux confins de l’Iran et de l’Irak : le bilan passe à au moins 213 morts (Images @franceinfo) pic.twitter.com/zQeXBHu0pj
— La Pollice👮🏻🇫🇷 (@La_Pollice) 13 novembre 2017
De fait, les séismes dans cette zone géographique du Moyen-Orient sont légion. Et la mort règne en maitre. Ajoutez à ces catastrophes des conflits et des guerres à n’en plus finir –> Vous obtenez des régions plongées dans le désarroi le plus total. Toutes les écoles du Kermanshah et du Sulaymaniyah ont été fermées jusqu’à nouvel ordre. De même, les pannes d’électricité sont appelées à durer longtemps. Il faudra attendre plusieurs années avant que l’économie de ces régions, déjà durement entamée, ne se remette d’aplomb. En espérant que les nouvelles constructions de logements soient aux normes parasismiques. Le fait que ces tragédies aient lieu loin de nous, et cela dans des pays dont nous ne nous sentons pas particulièrement proches, fait que nous en parlons peu. Pour autant, il faut en parler. Mes pensées aux victimes, à leurs familles et aux proches.