Sega est dans la panade. Et c’est peu dire. Avec une chute de 47% de ses bénéfices annuelles (181 millions d’euros au lieu des 344 espérés), l’entreprise du hérisson bleu accuse le coup. La principale raison provient des salles d’arcade (notamment des pachinkos) où Sega enregistre normalement de bons résultats. Sachant que ce secteur sert habituellement à contrebalancer les pertes de sa branche jeux vidéo et qu’il faut ajouter à ça les déficits occasionnés par la trop forte puissance du yen.
Doit-on donc s’attendre à ce que Sega abandonne sa division JV ? Peu probable tant celle-ci participe à l’identité même du groupe. Néanmoins, la firme annonce la future annulation de bon nombre de titres ainsi que des licenciements en pagaille en Europe et aux États-Unis.
Sega a annoncé en outre se concentrer davantage sur le dématérialisé qui, il est vrai, prendra une place croissante d’ici les prochaines années. De même, l’autre credo en vigueur sera de mettre la priorité sur l’édition de titres à fort potentiel commercial et le développement en interne des licences AAA (Sonic, Total War, Alien..).
N’empêche que ça craint de voir autant d’éditeurs japonais à la ramasse sur cette gen. Ils ont vraiment mal gérés le virage de la HD et manquent de finances et de staff qualifié pour nous offrir des titres à la hauteur d’un Gears of War, Uncharted, Mass Effect ou autre God of War. Espérons que la prochaine gen sera différente.
Je le pense (et l’espère). Parce que sur cette gen, force est de constater qu’à part Capcom, Square-Enix, et Level 5 (Nintendo étant un cas particulier de par son statut de constructeur), il n’y a pas vraiment eu de grands coup d’éclats sur ces 5/6 dernières années. Croisons les doigts et souhaitons un bon rétablissement à Sega afin qu’il puisse nous offrir, à nouveau, les jeux ayant fait sa gloire d’antan (qui a dit Shenmue ?).
