Manon s’était fait poignarder lundi dernier. Scolarisée en première S dans le lycée Louis-Armand près de Villefranche-sur-Saône (Rhône), Manon, 15 ans, aurait pu être une lycéenne comme les autres si son chemin n’avait pas croisé celui d’un élève de sa classe. Dès la seconde, le jeune homme s’éprend rapidement d’elle et tente de sortir avec. Sauf que Manon n’en a pas l’intention. Les deux adolescents étaient depuis devenus amis. Puis avant l’été, quelque chose a changé et le jeune homme s’est mis en tête de tuer Manon. Un geste qu’il n’aura de cesse de préméditer durant toute la période estivale. Un geste qu’il mettre à exécution deux semaines après la rentrée. C’est à la sortie des cours que Manon est poignardée dans le dos à sept reprises. Le lycéen s’enfuit avant d’être interpellé par la police peu de temps après.
Dans son sac sont retrouvés un couteau ainsi qu’un mousqueton cachant deux lames. Jusqu’ici, l’ado de 16 ans était inconnu des services de police et semble avoir agi par « désespoir amoureux ». Comme si le fait de se faire éconduire à une ou plusieurs reprises justifiait de tuer. L’enquête n’en est qu’à ses début mais il est d’ores et déjà acquis que ce monstre est un sociopathe dont la dangerosité aurait dû être détectée avant l’irréparable. Envisager aussi froidement de tuer quelqu’un n’est et ne sera jamais compatible avec notre société. J’espère vivement que cet ex-lycéen ne reverra plus jamais la lumière du jour. Manon n’aura jamais de deuxième chance et il est hors de question qu’un déchet comme lui y ait le droit. D’autant plus si c’est pour prendre le risque d’avoir une ou plusieurs victimes collatérales. Mes pensées à Manon, à sa famille et à ses amis.
