C’est un énorme choc pour Ichigohara : M.Ôyabu, le briseur de nuques, est mort brutalement. Acculé au 6eme étage d’un parking par le chapelier et déjà blessé par l’organisation Tic-Tac, il n’aura pas pu survivre à la folie meurtrière de son rival. Un trauma violent pour Ichigohara qui décide alors de prendre son courage à deux mains…et de succéder à celui qui aura fini par devenir son modèle.
Un rebondissement plutôt attendu…contrairement à celui qui attend Iwanishi et La cigale qui vont avoir la visite d’un ennemi inattendu (qu’on aura eu l’occasion de croiser dans la précédente oeuvre de l’auteur « Le prince des ténèbres »). Inattendu mais également très dangereux puisque nos héros vont se faire séquestrer et torturés.
Enfin pour Iwanishi en tout cas, car concernant La Cigale, ses tortionnaires l’ont un tantinet sous-estimé…Du coté du nouveau briseur de nuques, la situation devient compliqué : d’un coté il souhaite retrouver le chapelier pour se venger et de l’autre il doit à tout prix échapper à la redoutable agence Tic-Tac ! Quant au chapelier, il semblerait bien qu’il ait déjà trouvé sa prochaine victime…
Alors je sais pas pour toi mais j’ai trouvé ce tome moins captivant que le précédent. Ca manque de cliffhanger, de drama et surtout de rythme alourdit considérablement des passages qui auraient gagnés à être plus concis. De même, j’ai trouvé l’identité du chapelier assez mal amené…pour ne pas dire sans intérêt. Heureusement qu’il y a le passage avec Iwanishi qui ramène un peu de tension sinon je me serais ennuyé ferme.
Hm tout de même : s’il n’y a en effet que très peu d’action, l’auteur profite de cette accalmie pour faire évoluer encore et toujours le personnage de la Luciole qui réalise peu à peu ce que signifie devenir un « Tueur pro ». En parallèle de ce développement, nous retrouvons Ichigohara qui a lui aussi fait du chemin depuis l’être sans relief et trouillard qu’il était jusqu’à ce nouveau rôle qu’il endosse (non sans mal pour l’instant).
Même ce qui concerne la Luciole j’ai eu l’impression que ça tombait un peu comme un cheveu sur la soupe : peut-être parce que j’en attendais trop, va savoir. Après reste que la plume de Kôtaro Isaka est toujours aussi vive et la narration de Megumi Ôsuga toujours aussi agréable. Et je dois bien avouer que ma frustration provient aisso du fait que le tome s’engloutisse à une vitesse impressionnante (quasi-impossible de ne pas le finir d’une traite). En espérant plus de rebondissements pour le prochain tome !