Yamato en est certain : Makoto a beau les avoir trahi et être la fille de Dunstan, impossible qu’elle ne soit véritablement méchante ! Pas la fille qu’il a toujours aimé du plus profond de son coeur ! Et pourtant, Makoto assure le contraire ! « J’ai manipulé vos émotions en vue de servir le camp du mal car il ne pourra jamais coexister avec le bien ! Il faut détruire l’un pour assurer l’omniscience de l’autre !!! ». Comment ? Makoto serait capable de massacrer l’ensemble de ses amis pour être à même de vaincre son père ? C’est de la pure folie ! Et Yamato compte bien faire ouvrir ses yeux à Makoto. « Je t’aime et je ne te lâcherai jamais !!! » assène t-il alors que le frémisse d’une hésitation étreint la douce Makoto…
Dès le premier tome, Ultimo fut une catastrophe. Une grosse déception pour moi qui avait tant apprécié la précédente oeuvre de Hiroyuki Takei, Shaman King. Enfin, disons plutôt les 3/4 —> la dernière partie sur l’Atlantide étant à la fois bâclé et ratée <_< Résultat : je retire de SK une grande impression de gâchis alors qu’il m’avait fait tant rêver à l’époque du collège T_T Ultimo aurait pu être l’occasion de se racheter. D’autant plus qu’on avait le droit à une alliance avec le légendaire Stan Lee ! La fusion Ultime entre le manga et l’univers comics ! Ça ne pouvait donner que du bon...mai non ! Ça n’a donné que du pire xD
Des personnages inintéressants et en surnombre (je ne me souviens d’aucun d’entre eux à part Ultimo/Yamato, Vice et René/Jealous), une histoire complexe pour rien (les voyages dans le temps…), un fil rouge sans véritable enjeu et à l’issue niaise. Même le dessin se débrouille pour être hyper brouillon avec un agencement confus et une lecture agaçante au possible. Heureusement que Hiroyuki Takei a une certaine pâte, notamment dans le character design des protagonistes, car ce shonen n’aurait autrement eu rien pour lui. Quoique, la morale de fin est intéressante en soi.
Takei a toujours eu une perception assez philosophique et métaphysique de ses univers. Ce qui, en soi, est plutôt sympa mais vu qu’il ne fait aucun effort pour vulgariser sa pensée, on en vient à zapper sa vision des choses ! Comme quoi certains auteurs ont besoin d’un scénariste pour avoir un axe narratif clair et concis. De même, un éditeur pour cadrer Takei aurait été une bonne chose. Tant bien même son expérience chez la Shueisha fut catastrophique (il a été obligé de bâcler Shaman car la maison estimait que les ventes n’étaient plus au rendez-vous). Anyway, ça m’apprendra à faire confiance aveuglément à un auteur sans me renseigner auparavant. Plus jamais ça !