Rick perd de plus en plus pied avec la réalité : la perte de sa femme l’a profondément traumatisé et il la voit maintenant en hallucination ci et là : celle-ci apparaissant même en dehors de la prison. Il va donc falloir qu’il se reprenne en main car Rick représente de plus en plus un danger pour les survivants restants. Du coté de Glenn, celui-ci vit très mal le fait que Maggie ait été touchée par le Gouverneur et prend de plus en plus de décisions dangereuses vis-à-vis de sa sécurité.
Quant à Daryl et son frère Merle, l’heure n’est plus vraiment à la réconciliation : Daryl sait bien que son grand frère est quelqu’un de violent et qu’il a en outre tenté de tuer ses amis. A la recherche d’un prétexte, il finit par le trouver et apprend à Merle qu’il a décidé de revenir à la prison. Décision motivée d’autant plus par le fait que le gouverneur risque d’attaquer du jour au lendemain : et d’ailleurs beaucoup plus tôt qu’on ne le croit.
On s’attendait à un épisode calme et sans enjeux mais les cinq dernières minutes nous ont totalement pris au dépourvu. Et heureusement d’ailleurs tant cet épisode ne faisait pas avancer les choses mis à part la radicalisation des comportements de Glenn et Rick malgré la sage voix de Hershel et ses mises en garde. Reste qu’on ne s’attendait pas à ce que les conséquences de leurs actes prennent forme aussi rapidement.
Le Gouverneur est donc bel et bien un enfoiré de première et on a vraiment hâte qu’Andrea s’en rende compte parce que là ça frise l’autisme. On aurait aimé que cette accélération de rythme soit introduite en milieu d’épisode plutôt que cinq minutes avant la fin mais qu’importe : elle fait son effet. On attend maintenant du prochain épisode que les choses s’accélèrent davantage : fini les émois, place à l’action.
