Au fond d’elle même, Heather sentait que ses « parents » n’étaient pas les siens. Et pour cause, elle est de fait l’héritière d’une superbe résidence léguée par feu sa grand mère (qui se trouve toujours dedans mais passons). Se décidant finalement à y aller avec son copain et des amis, Heather va finir par se rendre compte qu’elle n’est pas la seule habitante (hormis le cadavre de grand maman) : son cousin à la tronçonneuse est lui aussi présent et compte bien accueillir comme il se doit les nouveaux arrivants.
Ça partait pourtant bien : Texas Chainsaw aka Massacre à la tronçonneuse aurait pu être un film lambda simple mais efficace. C’est tout ce qu’on lui demandait : et c’est ce qu’il fait plutôt bien pendant près de la moitié du film. Et puis c’est le drame : l’histoire prend un tournant si invraisemblable, si grotesque, si médiocre, qu’elle détruit à elle seule toute la sympathie qu’on aurait pu avoir pour le film. Pourquoi Mr. le scénariste ? Pourquoi ? À éviter comme la peste. Ou bien alors vous regardez la première moitié puis vous partez de la salle.