À peine la cinquième étape vient-elle de se terminer que la sixième débute sur les chapeaux de roue ! En tête, Diego Brando suivi de Sandman…et Johnny Joestar. Zeppeli n’arrive qu’à la sixième position : chose qui l’agace assez fortement. Mais l’heure n’est pas aux regrets quand, en partant se reposer dans une auberge, nos héros se rendent compte que Diego est lui aussi doté d’un stand redoutable…le pouvoir de se transformer en vélociraptor.
Pire, son stand lui permet également de transformer tout ce qu’il touche en dinosaure : rendant la tâche impossible à Johnny et, surtout, à Zeppeli, qui ne bénéfice pas du corps de l’immortel pour l’immuniser contre la contamination. Mais pourquoi Diego agit-il ainsi ? Est-ce que son sombre passé a quelque chose à voir là-dedans ? Est-ce vraiment Dio ?
Tome sympathique même si j’ai toujours autant de mal à retrouver l’univers original et haletant des deux premiers tomes. Pour le moment, ça vire un peu trop en combat WTF, chose qui commence à devenir un peu redondante chez Jojo’s. Surtout, on ne s’est pas encore bien attaché aux différents personnages : ce qui n’arrange pas les choses. Heureusement, le passé de Dio est plutôt traité et son pouvoir reste suffisamment intriguant.
À voir comment il sera exploité par la suite : surtout quand on voit que le cliffhanger de fin semble pointer vers une importance grandissante du personnage. Un tome correct donc, même si on a du mal à percevoir la ferveur évoquée par certains fans qui n’hésitent pas à assimiler cet arc à l’un des best ever de l’univers Jojo’s.
