Dio est déterminé : il lui faut acquérir le cadavre et acquérir ainsi la plus grande puissance au monde. Et pour cela, il est prêt à faire face à tous les dangers : y compris celui d’un duel à mort contre le président Funny Valentine. Pourtant, le stand de ce dernier lui permet de créer et d’emprunter les doubles d’une myriade de mondes parallèles. Ce qui le rend théoriquement invincible ! « Non ! Pas si je l’empêche de s’insérer entre deux surfaces ! Tu es à moi, Valentineeeeee !!! »
Et bien, et bien ! Steel Ball Run commence ENFIN à redevenir intéressant après un début prometteur et plus d’une dizaine de tomes oscillant entre le « meh » et le « wtf ». Pour ce 19e tome, Hirohito Araki a eu la très bonne idée de le dédier à l’obsession maladive de Dio à conquérir un pouvoir qui surpasserait le genre humain. Une obsession qui finira par précipiter sa perte et cela d’une manière relativement violente et inattendue. Pour dire, je m’attendais à ce que Dio tienne au moins jusqu’à l’avant-dernier tome (soit le 23e sur 24).
Il n’en sera rien. Et pourtant Dio aura TOUT fait pour tuer cette saloperie de Valentine. Lui arracher les os et les organes, lui trancher le cou, l’entailler du haut du crâne jusqu’aux souliers…rien à faire, le président se sera systématiquement échappé via l’un de ses innombrables doubles. Même lorsque Dio croira en avoir fini en le jetant du train et en lui assénant un « coup fatal » x_x
L’occasion d’apprendre, dans ses derniers instants, à quel point la perte de sa mère a été déterminante dans sa haine des humains. Une haine qui n’aura eu de cesse de le pousser à se surpasser. Oui, Dio aura eu un destin tragique de bout en bout. Quant à Hot Pants, hantée par la mort de son frère qu’elle aura elle-même précipité en le jetant dans les griffes d’un grizzly, j’imagine qu’elle finira par connaitre le même sort ._. Un tel péché ne saurait être pardonné. Même si je l’aime bien de base. Anyway, ça fait longtemps que je ne l’avais pas dit mais vivement la suite !