Nous avions laissé sa majesté Lambo aux griffes de Rarge Ôyama contre lequel il était question de s’expulser d’un ring a la manière des sumotoris. Problème : Lambo n’a aucune idée de comment fonctionne son attribut et pense se diriger droit vers la défaite (son adversaire ne faisant pas dans la dentelle)…
Mais ce serait sous-estimer Lambo et son potentiel de gardien Vongola ! Le combat achevé, c’est au tour de Gokudera de tester son nouvel attribut contre l’étrange Shitt-pee (c’est bien son nom oui…) . Ce qui nous fait donc deux combats qui, pour ma part, m’ont semblé on-ne-peut-plus classiques dans la mesure où on tombe dans le schéma « Tu me montres ton pouvoir. Je te montre mon pouvoir. Fin ».
J’ai ressenti la même chose en effet. Alors que dans le combat Ryysei VS Kôyô, on avait un petit côté épique et punchie qu’on ne retrouve pas ici. Ce qui est d’autant plus dommage vu que l’auteur a tendance à rallonger les chapitres pour pas grand chose.
Heureusement, les flashbacks sur la discorde entre la famille Simon et Vongola sont là pour apporter du contenu…sauf cette fois-ci c’est beaucoup trop court ! Alors même que l’histoire a le potentiel d’être intéressante avec son focus sur l’histoire des racines de Vongola Primo, l’auteur n’en dédie que quelques pages sur tout le tome.
On a du coup la forte impression que ces flashbacks ont le cul entre deux chaises alors qu’une telle histoire aurait mérité plusieurs chapitres entiers. Quitte à alors casser le rythme des combats pour leur pouvoir leur donner par la suite plus de relief et de drama. Enfin bon…
Après on casse on casse mais le tome nous réserve tout de même son lot de bonnes surprises et ce notamment dans le dernier quart avec un cliffhanger inattendu et l’arrivée d’un personnage qu’on attendait depuis un sacré moment. Du coup : on meurt d’envie de voir la suite ! Well played Akira Amano, well played.