Qui aurait cru pareille chose possible ? Certainement pas Kimberly (Power Ranger Rose) qui, mois après mois, n’a pu qu’assister impuissante aux meurtres de tous ses anciens compagnons. Et comment aurait-elle pu anticiper la trahison de Rocky (Power Ranger Rouge puis Bleu) ? Lequel l’interroge avec la manière forte en attendant que le dernier rescapé, Tommy (Power Ranger Vert), ne vienne pointer le bout de son nez afin de la secourir.
Décidément, après « Light of Hope », cette journée est LA journée des webséries (╹o╹) Ici, il s’agit donc d’un deboot (et non d’un reboot) de l’univers des Power Rangers qui part de ce concept : « Qu’arriverait-il si on laissait grandir des enfants entrainés depuis leur adolescence à tuer encore et encore ? ». Autrement plus noir que la série dont elle s’inspire, « Power/Rangers » est, je dois le dire, plutôt convaincant. Bonne réal, chorégraphies sympathiques (même si ça manque clairement de punch et de fluidité par endroits) et le casting est là (bonjour James Van Der Beek de Dawson). En espérant que le film prévu pour 2016 s’inspire de la noirceur de cette websérie :3